En début de séance à la Bourse de Milan, le titre UniCredit cède plus de 2% alors que l'indice regroupant les valeurs bancaires européennes prend 0,5%.

La chute de la livre turque a entraîné une dépréciation de 846 millions d'euros de la participation indirecte de 41% qu'UniCredit détient dans Yapi.

Le bénéfice net est ressorti à 29 millions d'euros au troisième trimestre. Les analystes anticipaient un bénéfice de 907 millions d'euros, selon un consensus fourni par le groupe.

UniCredit a par ailleurs confirmé son objectif de bénéfice 2019 de 4,7 milliards d'euros, mais a augmenté les réductions de coûts proposées de 200 millions d'euros afin de compenser des revenus inférieurs aux attentes dans un environnement plus difficile.

"Nous maintenons notre (objectif) de rentabilité opérationnelle", a déclaré l'administrateur délégué Jean-Pierre Mustier lors d'une conférence de presse.

Le ratio de solvabilité CET1 est ressorti à 12,11% à fin juin contre 12,51% à fin juin. UniCredit table désormais sur un ratio CET1 compris entre 12 et 12,5% en 2019, contre une prévision précédente de plus de 12,5%.

(Service Entreprises)