Vingt-trois économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne une hausse de 0,4%.

La baisse d'avril, la troisième en quatre mois, a été révisée à -1,3% après avoir été initialement annoncée à -1,2%.

Les dépenses en produits manufacturés représentent environ le quart de la consommation totale des ménages en biens et en services qui, elle, n'est connue qu'avec les chiffres trimestriels des comptes nationaux. Elle a stagné au premier trimestre et l'Insee l'attend encore au point mort au deuxième trimestre, selon ses dernières prévisions publiées mercredi

Alors que les achats d'automobiles ont été stables (-0,1%) en mai après une chute de près de 9,6% le mois précédent, la hausse d'ensemble s'explique par un bond de l'équipement du logement dont les achats ont augmenté de 7,3% après un recul de 0,5% en avril.

"Si tous les postes d'équipement du logement sont dynamiques, la plus forte hausse concerne l'électronique grand public, stimulée en premier lieu par un 'effet coupe du monde' sur les achats de téléviseurs. Elle s'explique en outre par le passage au 'tout numérique' en Bretagne et dans les Pays de la Loire, qui a induit un surcroît d'achats de nouveaux téléviseurs et de décodeurs TNT", précise l'Insee.

Les dépenses de textile-cuir ont en revanche de nouveau baissé, de 1,6%, après un mois d'avril déjà terne (-1,1%).

Véronique Tison