La dimension sectorielle a encore une fois été l'arbitre de la performance des marchés actions, indique Didier Saint-Georges, Managing Director et membre du Comité d’investissement de Carmignac dans sa dernière lettre mensuelle. A côté de la poursuite de la surperformance du secteur technologique, nous avons assisté à un rebond du secteur de l'énergie, les investisseurs ayant commencé à intégrer l'appréciation des cours du brut dans les perspectives des sociétés pétrolières, souligne le professionnel.

La positionnement du gérant sur les sociétés technologiques ainsi que sur les valeurs pétrolières a ainsi à nouveau contribué positivement à la performance de ses fonds. Il n'a pas sensiblement modifié son positionnement sectoriel au cours du mois, à l'exception de la construction d'une position vendeuse sur les valeurs financières, principales victimes des remous italiens.

La dimension géographique a toutefois été plus présente au cours du mois de mai avec une sous-performance marquée des actions émergentes, notamment sur les marchés latino-américains. Les choix de valeurs de Carmignac étant principalement dictés par les mérites propres des sociétés dans lesquelles il investit plus que par leur "nationalité", il n'a pas procédé à des mouvements importants.

La principale opération que Carmignac a réalisée au cours du mois s'appuie sur cette logique idiosyncratique : il s'agit de la construction d'une position sur le fabricant allemand d'articles de sport Puma.

Désormais sorti de l'orbite du groupe Kering, le gérant pense que la société est à même de booster son développement en se concentrant sur des cibles de consommateurs bien spécifiques (notamment la "Generation Hustle" des 16-24 ans) et en amenant ses marges au niveau de ses pairs, et cela indépendamment de la conjoncture en Europe.