Alors que les marchés actions traversent une épreuve inédite, certains militent pour une fermeture provisoire des Bourses. Un point de vue que ne partage pas Dominique Ceolin, président d'ABC arbitrage. Selon ce dernier, pour illustrer l'échec de la fermeture des bourses il faut regarder ce qui se passe dans les supermarchés avant l'annonce du confinement. Pour aider les marchés à fonctionner le "moins mal possible", il faut au contraire garantir la pérennité du système pour ne pas générer une volonté "panique "de tout sortir avant l'impossibilité de le faire.

Dominique Ceolin cite trois exemples de choses à faire pour aider les marchés à fonctionner le "moins mal possible" et éviter de d'ajouter des frottements "techniques" à cette crise sanitaire et ses impacts de valorisations fondamentales.

Le professionnel recommande de ne pas interdire les ventes à découvert (VAD) pour laisser les market makers apporter leur capacité d'achat en face des vendeurs. Si vous empêchez la VAD, vous empêcher l'apport de liquidité, comme en 2009.

Il conseille d'accélérer démarches administratives encore bloquantes sur les opérations de M&A cotées pour libérer les liquidité des particuliers et gérants de fonds sur ces opérations et éviter une contribution négative inutile de ces deals sur la situation des marchés et les effets dominos qui vont avec.

Enfin, Dominique Ceolin recommande de coordonner, au moins sur les plus gros indices, les fermeture et/ou seuils de réservation à la Hausse/Baisse pour éviter des trous de liquidités par des perceptions faussées des investisseurs mondiaux.