La hausse des taux a eu un impact sur les actions à faible volatilité, indique Unigestion
Par La Rédaction
Elle a également précisé que le calendrier du «tapering» serait fonction de l'évolution des indicateurs économiques, notamment du niveau du chômage.
Si les premières déclarations de Ben Bernanke n'ont pas entraîné un changement immédiat de la politique de la Fed, elles n'en ont pas moins affolé les marchés et les obligations ont subi une correction brutale fin mai. Les marchés d'actions se sont stabilisés au second semestre 2013, les investisseurs se faisant peu à peu à l'idée d'une réduction de l'assouplissement quantitatif.
Bien que toutes les théories raisonnables de l'investissement suggèrent le contraire, les stratégies visant à minimiser le risque de volatilité n'ont pas été épargnées par la chute des marchés d'actions en mai et juin 2013. En fait, l'indice MSCI AC World Minimum Volatility a reculé davantage que l'indice correspondant pondéré par la capitalisation boursière. L'approche visant à minimiser la volatilité semble avoir échoué à couvrir l'intégralité du spectre des risques et il apparaît notamment que la hausse des taux d'intérêt a eu un impact très sensible sur les actions à faible volatilité en 2013.