Selon le journal allemand qui ne cite pas ses sources, RHJ demanderait 3,8 milliards d'euros de garanties publiques pour ce nouveau plan et supprimerait un peu moins de 10.000 emplois chez Opel en Europe.

RJH n'a pour l'instant jamais dit officiellement ni jamais démenti avoir fait une offre quelconque sur la filiale de General Motors.

L'équipementier automobile canadien Magna International fait pour l'instant figure de favori après avoir signé un accord de principe avec General Motors en mai.

Mais le gouvernement allemand, qui a donné son feu vert à un crédit relais à Opel dans l'attente de la finalisation de l'opération, considère que les enchères restent ouvertes.

Il a encouragé plusieurs candidats potentiels, tels que le RHJ, le chinois Beijing Automotive (BAIC) et l'italien Fiat, à présenter des offres améliorées, maintenant ainsi la pression sur Magna.

Selon un document indicatif de BAIC obtenu la semaine dernière par Reuters, le constructeur chinois compte se servir de la marque et de la technologie Opel pour se développer sur le marché chinois de l'automobile en pleine expansion.

Magna pour sa part vise la date du 15 juillet pour un accord préliminaire avec GM, sorti lui-même du régime des faillites vendredi.

Noah Barkin, version française Danielle Rouquié