La police a trouvé Malik avec des blessures par balle avant sa mort à Surrey, en Colombie-Britannique, le 14 juillet.

La police a déclaré à l'époque qu'elle n'avait pas établi de motif pour le meurtre de Malik ni trouvé de preuves suggérant que le meurtre était lié à l'attaque de la compagnie aérienne, bien que la fusillade semblait être ciblée.

L'équipe d'enquête sur les homicides de la GRC a déclaré mercredi qu'elle avait accusé Tanner Fox, 21 ans, et Jose Lopez, 23 ans, du meurtre au premier degré de Malik.

Les avocats des deux hommes n'ont pas pu être joints immédiatement pour demander des commentaires.

L'information sur les accusations a été incluse dans l'avis d'une conférence de presse prévue à 15 heures, heure locale (2200 GMT). La police a déclaré qu'elle n'avait pas d'autres détails à partager avant la conférence de presse.

Malik et son co-accusé Ajaib Singh Bagri, un travailleur de scierie en Colombie-Britannique, ont été acquittés en 2005 des accusations liées à l'attentat contre le vol 182 d'Air India, qui a explosé au-dessus de l'océan Atlantique en 1985 dans l'un des attentats à la bombe les plus meurtriers de l'histoire d'un avion de ligne.

Ils ont également été acquittés des accusations liées au meurtre de deux bagagistes qui sont morts lorsqu'une valise piégée, dont la police pense qu'elle était destinée à détruire un autre jet d'Air India au-dessus de l'océan Pacifique, a explosé à l'aéroport de Narita au Japon.

La police canadienne a été critiquée pour son enquête sur l'attentat. Le gouvernement a présenté des excuses en 2010 aux familles des victimes, affirmant que les autorités n'ont pas agi sur la base d'informations qui auraient pu empêcher l'attaque ou attraper les responsables.

Les polices canadienne et indienne ont longtemps prétendu que l'attentat à la bombe d'Air India avait été perpétré par des extrémistes sikhs vivant au Canada pour se venger de l'Inde de l'assaut meurtrier de 1984 contre le Temple d'or d'Amritsar, le lieu saint du sikhisme.

Le raid sur le Temple d'Or, qui, selon le gouvernement, visait à débusquer les séparatistes sikhs revendicatifs, a été un épisode sanglant qui a provoqué la colère des sikhs du monde entier ; ils ont accusé l'armée indienne de profanation.