Du matériel en provenance des Etats-Unis et d'Europe est en cours d'acheminement, a précisé Fahad Abdoulkarim, directeur général des opérations pétrolières dans le Sud, s'adressant à un groupe de journalistes invités à visiter le site.

"Nous travaillons 24 heures sur 24 et sept jours sur sept", a-t-il ajouté. Les journalistes ont notamment pu voir des ouvriers monter des grues autour de conduites incendiées.

Le bombardement samedi des deux installations de la firme a réduit de moitié la production saoudienne et entraîné une hausse de plus de 7% des cours du pétrole, cette semaine.

Deux sources proches du dossier interrogées mardi par Reuters avaient déjà évalué à deux ou trois semaines le délai nécessaire pour un retour à une production la normale.

L'attaque a été revendiquée par les rebelles yéménites Houthis, mais Ryad et Washington l'ont imputée à l'Iran.

(Rania El Gamal et Stephen Khalin, Jean-Philippe Lefief pour le service français, édité par Jean-Michel Bélot)