OTTAWA, 27 janv. 2022 (GLOBE NEWSWIRE) -- Que ce soit dans les exploitations agricoles ou les forêts du Canada, les végétaux font face à des menaces de plus en plus complexes au pays. Il est donc impératif de les protéger pour maintenir les avantages qu’ils procurent sur le plan de la santé et de la prospérité économique, préviennent les auteurs du nouveau rapport intitulé Cultiver la diversité, rédigé par un comité d’experts du Conseil des académies canadiennes (CAC). En effet, les changements climatiques ont exacerbé les risques existants. Pensons aux événements météorologiques extrêmes, aux maladies et aux prédateurs. De plus, la circulation mondiale croissante des personnes et des biens ainsi que les processus évolutifs ajoutent à la menace, exigeant un changement dans l’approche phytosanitaire du Canada.

Les végétaux contribuent pour près de 3 % au PIB du Canada et sont la principale source de sécurité économique de nombreuses collectivités. Ils sont également essentiels au maintien de la sécurité alimentaire, de la durabilité de l’environnement et de la santé publique, et revêtent une importance culturelle, physique et spirituelle pour les habitants de tout le Canada.

« Les végétaux façonnent notre planète et jouent un rôle crucial dans notre vie, mais je ne pense pas que beaucoup de gens se rendent compte à quel point ils nous soutiennent, nous et les autres formes de vie sur Terre », explique Deborah Buszard, Ph. D., présidente du comité d’experts. « Ils fournissent l’oxygène que nous respirons, composent les aliments que nous mangeons, contribuent à la formation des sols, filtrent l’eau et sont largement utilisés pour la fabrication de médicaments. Si les menaces pesant sur la santé des végétaux ne sont pas reconnues et contrées efficacement, nous risquons de faire face à des perturbations considérables pour les écosystèmes et de compromettre la santé humaine et animale, la biodiversité et la production alimentaire. »

La diversité des méthodes de gestion utilisées au Canada, l’étendue et la diversité naturelle de son paysage, sa participation aux systèmes commerciaux internationaux et la répartition des responsabilités entre les divers ordres de gouvernement compliquent la lutte contre les risques phytosanitaires. Bien que les gouvernements aient traditionnellement assumé la plupart des décisions relatives à la santé des végétaux, une collaboration élargie permettrait au Canada d’être mieux préparé aux risques.

Selon le comité d’experts, la mise en relation des recherches et des travaux universitaires, des gouvernements, des peuples autochtones, des ONG, des agriculteurs, des forestiers, des citoyens scientifiques et d’autres parties prenantes peut contribuer à atténuer et à gérer les risques émergents. Les connaissances millénaires issues de la culture autochtone des végétaux offrent des indications précieuses, par exemple, sur la manière dont les plantes s’adaptent aux changements environnementaux. Les innovations technologiques, comme la sélection de variétés de cultures plus résistantes, la télédétection, ainsi que l’agriculture et la foresterie de précision peuvent également contribuer à atténuer l’incidence des changements climatiques et des épidémies de phytoravageurs.

La protection phytosanitaire est compliquée par l’interconnexion des risques et la diversité des perspectives. Cultiver la diversité explore donc les principaux champs de risque, ainsi que les stratégies visant à réduire la vulnérabilité tout en accroissant la résilience.

« Les végétaux sont indispensables à la vie sur notre planète et les risques auxquels ils sont confrontés sont complexes et sans précédent », a déclaré Eric M. Meslin, Ph. D., MSRC, MACSS, président-directeur général du CAC. « Cultiver la diversité explique en détail l’importance d’un système de contrôle phytosanitaire inclusif, connecté et réactif pour lutter contre les risques phytosanitaires au Canada. »

L’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) a demandé au CAC d’examiner les risques actuels et émergents les plus importants pour la santé des végétaux au Canada.

Cultiver la diversité relève ces nombreux risques et offre un aperçu des pratiques prometteuses qui peuvent contribuer à les atténuer.

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Renseignements :

Heather Ennis
Directrice des communications, Conseil des académies canadiennes
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Au sujet du Conseil des académies canadiennes

Le Conseil des académies canadiennes (CAC) est un organisme à but non lucratif qui effectue des évaluations indépendantes fondées sur des données probantes, par l’entremise de comités d’experts, afin d’éclairer l’élaboration de politiques publiques au Canada. Il a été fondé par trois organismes indépendants regroupant certains des esprits les plus brillants au Canada : la Société royale du Canada, l’Académie canadienne du génie et l’Académie canadienne des sciences de la santé. Leurs membres ou fellows et leurs hauts dirigeants siègent au conseil d’administration et au comité consultatif scientifique du CAC et nombre d’entre eux participent aux comités d’experts. Les académies fondatrices du CAC fournissent également des conseils et des commentaires tout au long du processus d’évaluation, ainsi que durant la sélection des membres des comités d’experts et la diffusion des rapports. Pour en savoir plus sur le CAC ou sur ses évaluations, rendez-vous à www.rapports-cac.ca.   

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