NATIONS UNIES, 19 janvier (Reuters) - L'accord international encadrant le programme nucléaire de l'Iran ne survivrait pas à un retrait des Etats-Unis, a estimé vendredi le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov.

Le président Donald Trump il y a une semaine a lancé un ultimatum sur l'Iran et fixé un délai de 120 jours, "de la dernière chance", pour permettre aux Etats-Unis et à leurs partenaires européens de corriger les "terribles défauts" dont selon lui souffre cet accord signé à Vienne le 14 juillet 2015.

S'exprimant au siège de l'Organisation des Nations unies à New York, Sergueï Lavrov a fait valoir que cet accord "ne peut pas tenir si l'un des participants s'en retire unilatéralement".

Si tel était le cas, a-t-il dit à la presse, l'accord "volera en éclats, il n'y aura plus d'accord alors".

La convention d'encadrement du programme nucléaire iranien a été conclue sous la présidence de Barack Obama entre l'Iran et les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'Onu (Chine, Etats-Unis, France, Royaume-Uni et Russie) plus l'Allemagne et l'Union européenne. (Michelle Nichols, Gilles Trequesser pour le service français)