Les marchés actions occidentaux ont enregistré des gains sur la semaine écoulée. Environ 1% pour le CAC40, qui a repassé les 5 400 points. Avec 2% de hausse, l'indice parisien affiche l'une des meilleures performances sur le vieux continent en 2018. Plus encore si l'on y ajoute les dividendes payés, puisque l'indice CAC 40 GR affiche un très honorable +5%. Ce matin en Asie, les indices perdent du terrain, hormis au Japon où la bourse est close pour un jour férié (jour de la mer).

La France a bien fait de remporter pour la seconde fois de son histoire la coupe du monde de football, car cela détourne un peu l'attention des tensions commerciales et géopolitiques. Mais pas pour longtemps. Vladimir Poutine et Donald Trump se rencontrent aujourd'hui à Helsinki pour un sommet rare. Les deux hommes ont clairement laissé entendre que les attentes sont assez basses sur ce rendez-vous. 

Les publications d'entreprises vont accélérer cette semaine, surtout aux Etats-Unis. Parmi les "méga-capitalisations", Netflix et BlackRock lanceront le programme dès aujourd'hui, avant J&J, Goldman Sachs et Rio Tinto demain, puis IBM, Novartis, ASML, Abbott et Morgan Stanley mercredi. Jeudi, entrée en lice de Microsoft, Philip Morris, Unilever et SAP. General Electric et Honeywell fermeront la marche vendredi. En France au sein de l'indice SBF120, Ubisoft et Casino publient demain, avant après-demain bioMérieux et Soitec puis jeudi Publicis, Dassault Aviation, Gecina et Alstom. Enfin, Thales, Faurecia, Hermès, Rémy Cointreau et Plastic Omnium sont attendus vendredi.

Les temps forts économiques du jour

Tôt ce matin, la Chine a annoncé que son PIB a progressé de 6,7% en rythme annuel au second trimestre, conformément aux attentes. En Europe, la balance commerciale mensuelle de la zone euro sera dévoilée par Eurostat à 11h00. Aux Etats-Unis, trois indicateurs sont en vue. Dès 14h30, les ventes de détail (consensus +0,4%), et l'indice Empire State (consensus 20,3), puis à 16h00 les stocks des entreprises (consensus +0,4%). Un sommet Europe - Chine a lieu aujourd'hui et demain à Pékin.

L'euro est en légère hausse à 1,16841 face au dollar. L'once d'or a repris un peu de terrain à 1 243 USD. Le brut léger américain WTI rebondit à 70,71 USD, tandis que le Brent de Mer du Nord cote 75,09 USD.

Les principaux changements de recommandations

• Jefferies réduit de 42 à 35 EUR son objectif sur Casino en restant neutre.
• Liberum démarre le suivi de Codemasters à l'achat en visant 310 GBp.
• Macquarie démarre le suivi d'Eiffage à surperformance en visant 111 EUR.
• Jefferies abaisse son objectif de cours sur Faurecia à 54 EUR.
• JP Morgan abaisse de surpondérer à neutre son avis sur Elisa, avec un objectif réduit de 40 à 38,50 EUR.
• Morgan Stanley passe de pondération en ligne à surpondérer sur Lagardère, en visant 29,50 EUR contre 28 EUR précédemment.
• Jefferies abaisse son objectif de cours sur Valeo à 50 EUR.

L’actualité des sociétés

Début du salon aéronautique de Farnborough ce matin, et déjà beaucoup de rumeurs de commandes pour Airbus, qui pourrait décrocher le gros lot avec AirAsia notamment. Le futur PDG d'Air France KLM serait bien mieux payé que l'ancienne, selon 'Le JDD'.  Capio a rejeté l'offre de rachat de Ramsay Générale de Santé. L'Allemagne va s'intéresser aux technologies d'émissions polluantes de trois modèles d'Opel, la marque rachetée par PSA l'an dernier. Nathalie Bricker prend les finances de Natixis. Altice France aurait accru sa principale ligne de crédit de 2 à 2,5 milliards de dollars.

Goldman Sachs devrait nommer David Solomon CEO dès ce début de semaine, selon le 'NYT'. Theresa May estime que le Brexit préserve la compétitivité de l'aéronautique britannique. Guigoz (Nestlé) a rappelé 38 boîtes de lait pour bébé vendues en pharmacie pour des soupçons de contamination bactérielle. Mediaset a signé un accord avec Perform pour proposer trois matchs de Série A italienne à ses abonnés durant trois ans, pour la coquette somme de 600 millions d'euros. La Chine veut renforcer ses investissements dans le pétrole nigérian. La division infrastructures de Morgan Stanley lorgne le contrôle de l'allemand VTG.