Bien qu'aucun cas n'ait été signalé aux États-Unis, l'agence a émis un avis par l'intermédiaire de son réseau d'alerte sanitaire afin de sensibiliser la population.
Le 29 janvier, un infirmier travaillant à Kampala, la capitale de l'Ouganda, est décédé des suites d'un virus Ebola causé par le virus soudanais. L'Ouganda a confirmé l'épidémie le 30 janvier.
L'alerte émise jeudi est la première du CDC depuis qu'un gel temporaire des communications externes a été appliqué par l'administration du président américain Donald Trump. Les précédentes épidémies du virus soudanais ont eu un taux de mortalité d'environ 50 %, a indiqué l'agence.
Le réseau d'alerte sanitaire est la principale méthode des CDC pour partager des informations claires sur les incidents de santé publique urgents avec les responsables de l'information, les praticiens de la santé, les cliniciens et les laboratoires de santé.
Ebola, une maladie qui touche principalement les humains et les primates non humains tels que les singes, les chimpanzés et les gorilles, est causée par un groupe de virus. Elle se propage par contact direct avec les fluides corporels d'une personne infectée ou décédée de la maladie.