Paris (awp/afp) - Les prix du blé étaient hésitants vendredi après-midi sur le marché européen, après un repli jeudi à Chicago et avant un rapport mensuel américain très attendu sur l'offre et la demande agricole mondiale.

Depuis deux jours, le marché est sous pression, avant le rapport Wasde du ministère de l'Agriculture américain (USDA), qui pourrait faire état vendredi soir d'une production supérieure aux attentes actuelles de soja et de maïs.

En Europe, la confirmation de qualités de blé français trop "médiocres pour espérer une activité soutenue à l'export pays tiers pèse sur les cours", relève le cabinet Agritel, estimant que l'Allemagne pourrait ainsi se substituer pour partie sur certaines destinations comme l'Algérie par exemple.

Dans ce contexte, Inter-Courtage relevait un appel d'offres du Maroc "pour l'achat de 363.000 tonnes de blé tendre américain à tarif préférentiel".

L'Arabie saoudite a lancé un appel de même volume de blé meunier et la Tunisie un double appel d'offres pour l'achat de 100.000 tonnes de blé meunier et 100.000 tonnes d'orge fourragère.

En mer Noire, "l'Ukraine confirme ses ambitions en tant qu'acteur majeur à l'export sur la scène internationale en décidant la construction d'un nouveau terminal portuaire près d'Odessa", relevait Agritel.

Vers 15H00 (13H00 GMT) sur Euronext, la tonne de blé tendre était en baisse de cinquante centimes d'euro sur l'échéance de décembre, à 239 euros, et stable sur l'échéance de mars, à 236,75 euros, pour près de 14.000 lots.

La tonne de maïs était en baisse de 50 centimes d'euro sur l'échéance de novembre, à 213 euros, et stable sur l'échéance de janvier, à 214 euros, pour quelque 700 lots échangés.

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