Lors d'un discours prononcé à Washington, M. Podesta s'est dit convaincu que cette loi, qui prévoit des milliards de dollars de crédits d'impôt pour aider les consommateurs à acheter des véhicules électriques et les entreprises à produire de l'énergie renouvelable, pourrait continuer à porter ses fruits si les républicains prenaient le contrôle de la Maison Blanche et du Congrès lors des élections de novembre, et ce en dépit de la rhétorique politique.
Les républicains de la Chambre des représentants ont tenté à 42 reprises d'abroger tout ou partie de la loi, a expliqué M. Podesta, bien qu'elle profite aux États républicains et que la majorité des nouveaux emplois créés le soient dans des circonscriptions du Congrès représentées par des républicains.
"On peut comprendre que les gens se demandent si cet investissement peut vraiment durer, quel que soit le parti au pouvoir ici à Washington. Ma réponse à la question de savoir si la loi sur la réduction de l'inflation peut durer est oui", a déclaré M. Podesta lors d'un événement organisé par le groupe de réflexion Third Way.
Selon le groupe de pression Climate Power, bien qu'aucun républicain n'ait voté en faveur de l'IRA lors de son adoption en 2022, les districts et les États dirigés par ces législateurs ont représenté 58 % des nouveaux emplois créés grâce aux investissements réalisés dans le cadre de cette loi.
M. Podesta a mentionné plusieurs États tels que l'Oklahoma et la Caroline du Sud, où des politiciens républicains ont publiquement célébré les investissements réalisés dans l'État à la suite des incitations fiscales de l'IRA. Il a également fait référence à une lettre de républicains de la Chambre des représentants qui ont exhorté la direction du parti à protéger les dispositions relatives à l'IRA.
La lettre adressée au début du mois par 18 représentants républicains au président de la Chambre des représentants, Michael Johnson, l'exhorte à ne pas révoquer l'ensemble de l'IRA si le parti gagne le contrôle de la Chambre des représentants et du Sénat.
"Une abrogation totale créerait un scénario catastrophe dans lequel nous aurions dépensé des milliards de dollars du contribuable sans rien recevoir en retour", indique la lettre.