Le huard se négociait presque inchangé à 1,2525 pour un billet vert, soit 79,84 cents américains, après avoir touché mardi son plus haut niveau depuis le 21 avril, à 1,2520.

Les investisseurs attendent une réunion de la Banque centrale européenne jeudi et les données de l'IPC américain vendredi.

Le rapport sur l'emploi au Canada pour le mois de mai est également attendu vendredi, ce qui pourrait contribuer à orienter les attentes quant au rythme des hausses de taux d'intérêt de la Banque du Canada.

La semaine dernière, la banque centrale a augmenté son taux de référence d'un demi-point de pourcentage pour la deuxième fois consécutive afin de lutter contre l'inflation galopante.

Les prix au Canada augmentent à leur rythme le plus rapide depuis 31 ans, mais cela ne se traduit pas encore par une spirale salariale, a déclaré mardi le contrôleur budgétaire canadien, l'inflation devant encore revenir à l'objectif dans les années à venir.

Le pétrole est l'un des principaux moteurs de l'inflation et l'une des principales exportations du Canada. Il était en hausse de 0,6 % à 120,18 $ le baril en raison de l'assouplissement des blocages chinois liés au COVID-19 et d'une éventuelle grève des travailleurs du pétrole norvégiens.

Les rendements des obligations du gouvernement canadien étaient plus élevés sur toute la courbe, suivant le mouvement des bons du Trésor américain.

Le 10 ans a atteint son plus haut niveau depuis avril 2011 à 3,305 % avant de se replier à 3,240 %, en hausse de 5 points de base sur la journée.