Les marchés boursiers européens ont augmenté et le prix du pétrole, l'une des principales exportations du Canada, s'est stabilisé près de 100 $ le baril après un plongeon de plus de 8 % mardi.

Cependant, la demande d'actifs sûrs est restée intacte, ce qui a permis au dollar américain d'atteindre de nouveaux sommets en 20 ans contre un panier de devises majeures, tandis que l'euro a chuté.

Le dollar canadien se négociait en hausse de 0,1 % à 1,3020 pour le billet vert, soit 76,80 cents américains, après avoir évolué dans une fourchette de 1,3013 à 1,3064. Mardi, il a touché son niveau le plus faible depuis novembre 2020 à 1,3083.

Le rapport sur l'emploi au Canada pour le mois de juin, prévu vendredi, pourrait contribuer à orienter les attentes d'une hausse des taux d'intérêt surdimensionnée la semaine prochaine par la Banque du Canada.

Les marchés monétaires s'attendent à ce que la banque centrale augmente son taux de référence de trois quarts de point de pourcentage, ce qui serait sa plus grande hausse en 24 ans.

Avec la hausse des taux, le marché immobilier canadien, autrefois brûlant, a commencé à se refroidir, les prix dans la région du Grand Toronto ayant baissé pour un quatrième mois consécutif en juin.

Les rendements des obligations du gouvernement canadien ont baissé sur l'ensemble de la courbe, suivant le mouvement des bons du Trésor américain. Le 10 ans a touché son plus bas depuis le 3 juin à 3,026 % avant de rebondir à 3,054 %, en baisse de 2,3 points de base sur la journée.