Le président du groupe Adani, Gautam Adani, a réfuté mardi toute irrégularité en réponse à des allégations de corruption émanant des États-Unis, déclarant aux actionnaires qu'aucun individu du groupe n'avait été inculpé au titre du Foreign Corrupt Practices Act (FCPA) américain.
« Malgré tout le tapage, les faits sont que personne du groupe Adani n'a été inculpé pour violation du FCPA ou pour conspiration visant à entraver la justice », a affirmé M. Adani lors de l'assemblée générale annuelle de l'entreprise.
« Même face aux tempêtes et à un examen constant, le groupe Adani n'a jamais reculé », a-t-il ajouté.
En novembre, les autorités américaines avaient mis en examen M. Adani et plusieurs dirigeants, les accusant d'avoir versé des pots-de-vin pour obtenir des contrats énergétiques en Inde et d'avoir trompé des investisseurs américains. Le groupe Adani a rejeté ces accusations, les qualifiant d'« infondées », et a assuré coopérer avec les procédures judiciaires.
Le groupe Adani et ses 13 investisseurs offshore font également l'objet d'une enquête de la Securities and Exchange Board of India (SEBI) depuis que le cabinet Hindenburg Research a accusé, en 2023, le groupe d'utilisation abusive de paradis fiscaux. Le groupe a toujours nié toute malversation.
L'entreprise, qui construit actuellement le plus grand parc d'énergies renouvelables au monde à Khavda, dans l'ouest de l'Inde, vise l'installation de 50 gigawatts (GW) de capacité renouvelable d'ici 2030.
Avec des actifs combinant thermique, renouvelable et hydroélectricité par pompage, le groupe Adani prévoit d'atteindre une capacité totale de production d'électricité de 100 gigawatts d'ici 2030, selon M. Adani.
Le président du groupe a également annoncé un plan d'investissement record, précisant que le groupe prévoit d'investir entre 15 et 20 milliards de dollars par an au cours des cinq prochaines années.