Les rendements des gilts britanniques ont bondi alors que l'Office de gestion de la dette britannique a présenté des plans d'émissions supplémentaires pour financer les dépenses prévues, bien que la livre ait réduit ses pertes antérieures et se soit éloignée de son plus bas niveau en 37 ans contre le dollar.

Les valeurs vedettes britanniques sont restées dans le rouge, en ligne avec une baisse plus large sur le marché des actions.

RÉACTION DU MARCHÉ :

STOCKS : Le FTSE 100 était en baisse de 0,9 % sur la journée, après s'être négocié autour de son plus bas niveau depuis deux mois et demi, mais tous les secteurs ne sont pas restés dans le rouge. Les constructeurs de maisons et les fabricants d'articles ménagers britanniques ont atteint des sommets en séance, soutenus par la perspective que les consommateurs bénéficient d'allégements fiscaux.

OBLIGATIONS : Les rendements des gilts à deux ans ont augmenté de près de 25 points de base pour atteindre 3,76 %, soit environ leur plus haut niveau depuis la crise financière de 2008/2009.

FOREX : La livre sterling a baissé de 0,5% sur la journée autour de 1,1950 $, mais a réussi à réduire certaines pertes antérieures. Elle s'est échangée plus tôt à un plus bas niveau de la session de 1,11520 $, son plus faible niveau depuis la mi-1985.

COMMENTAIRES :

MICHAEL BROWN, RESPONSABLE DE L'INTELLIGENCE DU MARCHÉ, CAXTON, LONDRES :

"C'est vraiment cette sorte de lapin sorti du chapeau à la fin, que non seulement le taux supplémentaire va être complètement aboli, mais aussi que les réductions du taux de base de l'impôt sur le revenu vont être avancées d'un an (ce qui a fait bouger la livre sterling). C'est assez significatif".

"Le mouvement de la livre sterling est fonction de deux choses. La première est la diminution des effets négatifs sur les perspectives de croissance. Les gens vont avoir plus d'argent à dépenser."

"Ensuite, il y a le fait que les rendements des gilts ont augmenté d'environ 20 points de base après l'annonce. C'est parce que les emprunts vont devoir augmenter, mais cela réduit l'écart entre des endroits comme les États-Unis."

"Cependant, je ne vois pas cela comme une sorte de signal à plus long terme pour aller long sterling."

[10:13] Robertson, Harry (Reuters)

MICHAEL BROWN, RESPONSABLE DE L'INTELLIGENCE DU MARCHÉ, CAXTON, LONDRES :

"C'est vraiment cette sorte de lapin sorti du chapeau à la fin, que non seulement le taux supplémentaire va être complètement aboli, mais aussi que les réductions du taux de base de l'impôt sur le revenu vont être avancées d'un an (ce qui a fait bouger la livre sterling). C'est assez significatif."

] "Le mouvement de la livre sterling est fonction de deux choses. La première est la diminution des effets négatifs sur les perspectives de croissance. Les gens vont avoir plus d'argent à dépenser."

"Ensuite, il y a le fait que les rendements des gilts ont augmenté d'environ 20 points de base après l'annonce. C'est parce que les emprunts vont devoir augmenter, mais cela réduit l'écart entre des endroits comme les États-Unis."

"Cependant, je ne vois pas cela comme une sorte de signal à plus long terme pour aller long sterling."

TREVOR GREETHAM, HEAD OF MULTI-ASSET, ROYAL LONDON, LONDRES :]

"On peut soutenir qu'un plan de relance budgétaire important et non financé comme celui-ci aurait eu un sens économique après la crise financière mondiale déflationniste, lorsque les coûts d'emprunt étaient faibles et que les bilans du secteur privé se désendettaient.

"Aujourd'hui, alors que les capacités inutilisées sont inexistantes, que l'inflation n'a jamais été aussi élevée depuis quarante ans et que la Banque d'Angleterre tente de calmer le jeu, nous risquons d'assister à un bras de fer politique qui rappellera les années 1970. Les investisseurs doivent se préparer à un parcours cahoteux."