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Tops / Flops de la semaine |
Tops Varta+255,63 % : et si le fabricant de batteries industrielles réussissait son redressement ? C’est en tout cas ce que les investisseurs se sont mis à croire au vu de la performance hebdomadaire. En début de semaine, le groupe annonçait avoir obtenu un financement relais à court terme et plusieurs contrats importants. Mercredi, on apprenait que Porsche prenait une participation majoritaire dans l’une des filiales. Aussi, les prévisions ont été revues à la baisse, notamment à cause de la faiblesse de l'activité de stockage d’énergie. Les attentes sont toutefois plus cohérentes avec la situation désormais. BPER Banca+14,7 % : la banque italienne a convaincu ses actionnaires avec des objectifs à horizon 2027. Parmi les annonces, l’institution basée à Modène, veut porter son ratio de distribution des profits à 75% (soit un rendement du dividende de plus de 15% au cours actuel) et une forte rotation du personnel avec des embauches ciblées dans les domaines jugés stratégiques par la direction, comme l’informatique. Super Micro Computer+15,93 % : le fournisseur de solutions informatiques a annoncé la sortie d’une nouvelle solution de refroidissement liquide pour les centres de données. Aussi, l’entreprise expédie plus de 100 000 GPU par trimestre. Malgré les ennuis récents concernant des accusations de mauvaises pratiques comptables, l’activité de Super Micro Computer tourne plutôt bien. Renault+6,41 % : le constructeur automobile est allé à contre-courant de ses concurrents après avoir confirmé ses objectifs annuels au cours d’une conférence téléphonique avec les analystes sell-side. L’entreprise prévoit un retour de la croissance des volumes au quatrième trimestre, aidé par les nouveaux lancements. Hors Ferrari, qui évolue sur une monde à part, Renault est le seul constructeur européen à ne pas avoir averti sur ses résultats. Continental+6,57 % : l’équipementier automobile a fait un point sur son activité annuelle en milieu de semaine. Malgré les difficultés du marché, les objectifs annuels devraient être atteints. Malgré tout, les analystes restent assez sceptiques et la progression du titre résulte surtout de l’absence d’avertissement sur les chiffres. Par ailleurs, l’entreprise va accroître sa capacité de production de pneus en Thaïlande avec un investissement d’environ 300 M€. Imperial Brands+5,35 % : le fabricant de produits à base de tabac qui détient notamment les marques Winston et JPS a publié de bons résultats et est confiant pour son avenir. Le plan de redressement annoncé en 2021, axé sur ses cinq principaux marchés et les investissements dans les produits de substitution (vapes, snus, etc), a porté ses fruits. La société augmentera les retours à ses actionnaires. GSK+1,4 % : le laboratoire britannique a annoncé avoir conclu des accords avec la majorité des cabinets d’avocats représentant les affaires en cours liées au Zantac aux Etats-Unis. Ce médicament, en vente libre contre les brûlures d’estomac, est interdit depuis 2019 en raison de son lien avec un probable cancérogène pour l’homme, la NDMA. Flops Vistry Group -29,6 % : le constructeur de maisons britannique a sous-estimé le coût de neuf des 46 projets dans lesquels opère sa division sud. L’impact de cette erreur de calcul abaisse les prévisions de bénéfices pour les trois prochaines années. L’EBIT de l’entreprise devrait perdre 80 millions de livres en 2024 par rapport à ce qui était annoncé, souligne un analyste. Indivior -26,51 % : la société pharmaceutique britannique réduit ses prévisions pour la deuxième fois en trois mois. Les ventes du Sublocade, un traitement contre la dépendance aux opioïdes, ont été affectées par l'adoption rapide de Brixadi, un médicament concurrent développé par la société pharmaceutique suédoise Camurus. Un chiffre d'affaires net du Sublocade dépassant le milliard en 2025 semble compromis. Bayer -11,88 % : le laboratoire allemand poursuit sa descente aux enfers. La Cour suprême de l'Etat de Washington va examiner une affaire sur les polluants PCB alors qu'une cour d'appel avait statué en mai en faveur de Bayer. Pour ce qui est du désherbant Glyphosate, des procédures individuelles pourraient être regroupées en une procédure collective. Cette semaine encore, le groupe a été condamné à payer 78 millions de dollars à un plaignant dans l’Etat de Philadelphie. Stride -10,5 % : la plateforme de e-learning dégringole après l'abaissement de la recommandation de Citigroup, qui a pourtant relevé son objectif de cours. La société américaine a dépassé les attentes lors de l'exercice fiscal clôturé fin juillet dernier, en affichant une hausse de ses revenus de 11% et un bénéfice de 1,42$ par action, contre 1,01$ l’année précédente. Michelin -4,71 % : le leader mondial du pneumatique a annoncé la mise à l’arrêt temporaire de plusieurs usines françaises à cause du ralentissement du marché mondial dans le secteur automobile. Un signal négatif pour l'activité. |
Matières premières |
Energie : La volatilité est montée d'un cran, même de deux, sur les cours pétroliers, particulièrement sensibles aux tensions qui grandissent au Moyen-Orient. Les opérateurs redoutent d'éventuelles représailles israéliennes contre l'Iran. Les Etats-Unis œuvrent à ce que les infrastructures pétrolières et le programme nucléaire iranien ne soient pas visés, craignant que cela ne pousse l'Iran à cibler en retour les installations pétrolières dans le Golfe. En parallèle, les perturbations d'approvisionnement liées à l'ouragan Milton ont contribué à soutenir les initiatives acheteuses. Au niveau des prix, le cours du brut a progressé cette semaine, le Brent et le WTI se négocient à respectivement 78,60 (après avoir atteint un pic hebdomadaire à 81 USD) et 74,80 USD. Métaux : Difficile de savoir où donner de la tête au sein du compartiment des métaux industriels, qui vibre au rythme des effets d'annonce en provenance de Pékin. Force est de constater que le marché reste sur sa faim en attendant la conférence annoncée par le ministre chinois des finances ce week-end. Bilan des courses, le cuivre a perdu du terrain cette semaine au LME, à 9723 USD la tonne métrique (prix cash). Même dynamique pour le nickel (17541 USD), l'aluminium (2586 USD) et le zinc (3086 USD). Du côté des métaux précieux, l'or doit composer avec une nette remontée des rendements obligataires, qui limite son potentiel haussier. Le métal doré s'échange autour de 2650 USD. Produits agricoles : Les prix du blé et du maïs ont divergé cette semaine à Chicago. Le blé a gagné de la hauteur à 602 cents (contrats échéance décembre 2024) tandis que le maïs a cédé du terrain à 418 cents. Toujours dans le compartiment des soft commodities, la volatilité reste importante sur le cours du cacao, qui bondit de près de 10% cette semaine, après avoir lâché près de 20% la semaine dernière. |
Macroéconomie |
Ambiance : Tiens, l'inflation est encore en vie. Lors d'une semaine relativement calme en indicateurs économiques, c'est l'inflation de septembre aux Etats-Unis qui a suscité le plus d'attention. Finalement, les prix à la consommation n'ont pas été totalement mis en coupe réglée. Une petite résurgence mensuelle est venue le rappeler. Cette statistique n'a pas perturbé outre-mesure les investisseurs, mais elle a conforté une approche plus raisonnable vis-à -vis de la trajectoire des taux d'intérêt aux Etats-Unis. Le prochain mouvement de la Fed, le 7 novembre, sera probablement une baisse de 25 points de base et non du double, comme une partie du marché en rêvait. Dans ce contexte, le dollar est resté ferme, pendant que le rendement de la dette US à 10 ans s'est à nouveau installé au-dessus de 4%. En Europe, les dernières annonces ont renforcé l'hypothèse d'une baisse de taux de 25 points de base la semaine prochaine, pour venir en aide à une économie locale exsangue, en particulier en Allemagne où les indicateurs industriels soufflent toujours le chaud et le froid. Crypto : Le cours du bitcoin recule cette semaine de plus de 3% et se rapproche du prix psychologique de 60 000 dollars, 173 jours après le halving du 20 avril 2024 (division par deux de la récompense distribuée aux mineurs pour chaque bloc validé). Le BTC reste sous son prix à la date du halving, soit 64 700 dollars, une situation inédite. Contrairement aux cycles précédents, le BTC n’a donc pas encore entamé son traditionnel marché haussier post-halving, période généralement considérée comme la plus haussière pour le crypto-actif. Historiquement, 85% des gains se produisent après le halving. En revanche, la fin d’année a toujours été favorable pour le bitcoin. Depuis 2013, sur le quatrième trimestre, le bitcoin affiche une hausse moyenne de plus de 80% et une progression médiane de plus de 30%. La prophétie va-t-elle se réaliser à nouveau ? Réponse fin décembre. |
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Les articles de la semaine | ||||||
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