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Tops / Flops de la semaine |
Tops: Intra-Cellular Therapies+33,02 % : la société biopharmaceutique a déclaré avoir conclu un accord avec Sandoz pour résoudre le litige sur les brevets de son médicament contre les troubles du système nerveux central. L'accord autorise Sandoz à vendre des versions génériques du médicament à partir de juillet 2040. IonQ +20,29 % : le pure player de l’informatique quantique reprend du poil de la bête après les commentaires du PDG de Nvidia, Jensen Huang, qui avaient fait s’évaporer plusieurs milliards de capitalisation des entreprises du secteur. C'est grâce au blog de Microsoft, qui estime que 2025 est l'année où il faut être "prêt pour l'informatique quantique". Compagnie Financière Richemont +18,23 % : la société de luxe suisse a publié ses résultats pour le quatrième trimestre 2024, révélant une performance impressionnante qui a surpris les analystes et propulsé l’ensemble du secteur du luxe avec elle. SUSS MicroTec +17,38 % : le fabricant de semi-conducteurs allemand a publié des chiffres qui ont rassuré les investisseurs après la récente chute du cours de l'action. L'entreprise avait connu un fort engouement l’année dernière avant que le secteur des semiconducteurs ne subisse un ralentissement au début du mois de janvier. Vistry Group +16,83 % : le constructeur de maisons britannique a annoncé un chiffre d'affaires ajusté en croissance de 10% ce qui permet à l’action de s’offrir un répit après avoir perdu près de 40% de son cours en 2024. Zalando +11,88 % : le cours du distributeur de chaussures en ligne allemand bondit cette semaine après avoir fait état de résultats préliminaires supérieurs aux attentes. Les analystes notent des ratios de valorisation attrayants au vu des perspectives de croissance affichées par l'entreprise. Barclays +12,13 % : la banque britannique s'est assurée l'accès à plus de 16% des actions de Commerzbank, tant convoitée ces derniers mois par Unicredit qui en détient 28%. La banque a souligné qu'elle ne poursuivait pas d'objectifs stratégiques avec la Commerzbank. Les bonnes publications des banques américaines soutiennent également ce mouvement à la hausse. Citigroup +12,03 % / Wells Fargo +10,18 % : les banques américaines, traditionnellement les premières à publier, ont séduit les marchés alors même que le secteur affichait une croissance de 40% en 2024. Les banques bénéficient d'un environnement favorable caractérisé par des taux d'intérêt élevés, un marché boursier en pleine euphorie et une économie sans signes de ralentissement. Flops: Verbio -29,1 % : le fabricant de biocarburant est sous pression après la réduction de ses prévisions. Alors que celles-ci se situaient entre 120 et 160 millions d’euros d’EBITDA, elles sont désormais de l’ordre des deux chiffres. Les investisseurs semblent jeter l’éponge. FTAI Aviation -35,42 % : le cours de la société de maintenance aéronautique et de produits aérospatiaux fait l’objet de lourdes accusations parues dans un rapport du fonds Muddy Waters Research. L'analyse de Muddy Waters conclut que les marges d'EBITDA actuelles seraient dues à une manipulation comptable. Moderna -19,38 % : la société a abaissé ses prévisions pour 2025, pénalisée par un lancement lent de son vaccin contre le virus respiratoire syncytial (VRS) et une baisse de la demande pour les vaccins contre le COVID-19. La guidance délivrée se situe en dessous du consensus des analystes. JD Sports Fashion -12 % : le détaillant de chaussures de sport et de mode sportive a revu à la baisse ses prévisions pour l'exercice 2025 après des performances décevantes au Royaume-Uni et aux États-Unis. Le groupe britannique souffre, tout comme l’ensemble du secteur. SGS -8,46 % : la société suisse est en discussions avec son concurrent français Bureau Veritas, en vue d'une fusion qui pourrait créer un géant européen de l'inspection et de la certification. Les analystes sont sceptiques quant au potentiel de synergies estimant que la fusion serait davantage bénéfique à Bureau Veritas, dont le titre a progressé à la suite de cette annonce. Novo Nordisk -8,97 % : la plus grosse capitalisation européenne a baissé dans le sillage de la publication de son concurrent américain Eli Lilly. La pression s’est accrue en fin de semaine avec l’annonce du ministère de la santé américain d’inclure le Wegovy et l’Ozempic dans une liste de 15 médicaments du programme Medicare dont les prix doivent être renégociés à la baisse. |
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Matières premières |
Energie : Les prix du pétrole ont continué à grimper cette semaine, atteignant des niveaux inédits depuis plusieurs mois malgré l'atténuation des risques géopolitiques avec le cessez-le-feu à Gaza. Le prix du Brent a dépassé 82 dollars le baril, tandis que WTI a momentanément franchi la barre des 80 dollars. Cette hausse s'explique par plusieurs facteurs. D'une part, la révision à la hausse des prévisions de demande par l'Agence internationale de l'énergie (AIE) a stimulé le marché. L'AIE a augmenté ses prévisions de croissance de la demande pour 2024 et a souligné des scénarios potentiels de perturbations d'approvisionnement en raison des sanctions contre la Russie. L'OPEP prévoit quant à elle une solide croissance de la demande jusqu'en 2026, avec des prévisions presque inchangées par rapport au mois dernier. D'autre part, les nouvelles sanctions imposées par les États-Unis contre le secteur énergétique russe continuent de peser sur le marché. Métaux : Le cuivre poursuit sa progression à Londres, soutenu par des spéculations concernant les politiques commerciales de l'administration Trump, suggérant que les nouveaux droits de douane américains pourraient augmenter progressivement. Depuis le début de l'année, le cuivre a progressé de plus de 5 % et s'échange autour de 9170 USD (prix spot). De plus, Antofagasta, un grand producteur chilien, a annoncé une légère augmentation de sa production de cuivre pour 2024, mais elle est inférieure aux attentes initiales. Quant à l'or, son prix est repassé au-dessus de la barre des 2700 USD, stimulé par une accalmie sur l'inflation américaine, synonyme de taux moins élevés. Produits agricoles : Le prix du maïs reste bien orienté du fait des révisions à la baisse des prévisions de production américaines. Le ministère américain de l'Agriculture (USDA) a réduit ses estimations pour le maïs à 377,6 millions de tonnes (versus 384 pour la projection de décembre). Cet ajustement soutient les prix à la Bourse de Chicago, où le maïs s'échange à 477 cents le boisseau (contrat échéance mars 2025). |
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Macroéconomie |
Ambiance : Ouf de soulagement. L'événement phare de la semaine fut sans conteste la publication de l’indice des prix à la consommation aux Etats-Unis. L'indicateur est ressorti légèrement inférieur aux attentes dans sa version expurgée des éléments dits volatils. Une excellente nouvelle pour les investisseurs, qui a permis aux indices américains de reprendre de l’allant sur fond de détente des rendements obligataires. En Europe, le CAC 40 en a aussi profité pour regagner une partie du terrain perdu l’année dernière tandis que son homologue pan-européen, l’Euro Stoxx 50 s’est offert un nouveau record pluri-annuel. Les investisseurs frétillent en attendant l’investiture de Donald Trump, prévue lundi prochain. Il n’aura pourtant pas le temps de chômer tant les besoins de financement d’une dette abyssale sont importants. Les premières échéances arrivent d'ailleurs dès le premier trimestre. On surveillera donc avec attention non seulement les résultats des entreprises mais également les prochaines adjudications et les rendements associés. Car toute poursuite de la hausse des taux se fera désormais au détriment de la performance du compartiment “actions”. Crypto : Dans le sillage des indices boursiers, le bitcoin retrouve des couleurs cette semaine. Le BTC affiche une hausse de près de 9 % et revient flirter avec les 103 000 dollars. Les ETF Bitcoin Spot ont enregistré près de 1,4 milliard de dollars d’entrées nettes sur les deux derniers jours. De son côté, la cryptomonnaie XRP est en hausse de +40 %, ce qui porte sa valorisation à plus de 187 milliards de dollars et la propulse en tant que troisième actif le plus valorisé du marché des cryptomonnaies. Cette envolée s’explique par la perspective d’une administration Trump favorable au développement de la cryptosphère, d’autant plus que la société émettrice de la crypto XRP est tout simplement le plus grand donateur de fonds pour l’investiture du président américain, selon le think-tank démocrate Public Citizen. Autre performance spectaculaire : le Dogecoin (DOGE), qui bondit de 23 % et se retrouve à 0,41 dollars. Le memecoin doit principalement sa performance au pouvoir grandissant d’Elon Musk dans la sphère politico-économique américaine, lui qui est régulièrement un fervent promoteur du DOGE sur les réseaux sociaux. Les investisseurs sont impatients de voir si les promesses de Trump en ce qui concerne les cryptos deviendront réalité en 2025. |
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Les articles de la semaine | ||||||
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*Les variations hebdomadaires des indices et des actions affichés sur le tableau de bord concernent la période du lundi à l'ouverture des marchés respectifs au vendredi à l'heure d'envoi de cette newsletter. Les variations hebdomadaires des matières premières, métaux précieux et devises affichés sur le tableau de bord concernent une période sur 7 jours glissants du vendredi au vendredi jusqu'à l'envoi de cette newsletter. Ces actifs continuent de coter les weekends. |