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Tops / Flops de la semaine |
Tops : DeliveryHero +18,73 % : le livreur de repas a affiché une croissance supérieure aux estimations pour le quatrième trimestre, soutenue par une forte augmentation des commandes et de la taille des paniers sur sa plateforme. Adyen +18,47 % : la société néerlandaise de paiement a dépassé les attentes avec une forte croissance dans ses principaux marchés. Le chiffre d'affaires a augmenté de 22% à 1,08 milliard d'euros. Heineken +17,02 % : le brasseur néerlandais clôture l'année sur une note positive. Les volumes de bière ont augmenté de 1,6% et la marge opérationnelle a progressé à 15,1%. Heineken lance un programme de rachat d'actions de 1,5 milliard d'euros sur deux ans, le premier depuis 2015, ce qui ravit les investisseurs. Legrand +12,62 % : l’entreprise active dans les infrastructures électriques et numériques du bâtiment a réalisé un exercice solide sur fond de morosité du marché. La rentabilité devrait être stable en 2025. EssilorLuxottica +9,11 % : le géant des verres ophtalmiques a connu une nouvelle année de croissance solide avec un chiffre d'affaires en hausse de 6%. Les objectifs de long terme sont confirmés, la valorisation poursuit son envolée. Nestlé +6,43 % : le géant suisse marque sa plus forte progression sur une seule séance depuis mars 2020. Perdant près de 40% depuis 2022, Nestlé a surpris les investisseurs avec ses bons résultats annuels. La société réoriente sa stratégie pour stimuler les volumes et l'innovation, tout en cherchant à regagner la confiance des investisseurs après une période de hausse des prix qui a repoussé les consommateurs et alourdi les coûts marketing. AppLovin +35,77 % : les superlatifs nous manquent quand on en vient à parler de la société d'enchères publicitaires. Après avoir vu son cours exploser de plus de 700% en 2024, la société poursuit son envol avec une hausse de 45% depuis le premier janvier, alimentée par une hausse de ses revenus de 44% pour le dernier trimestre de l’année. Intel +23,56 % : les actions du fabricant de semi-conducteurs réagissent à l’annonce du vice-président américain JD Vance lors du Sommet de l'action sur l'intelligence artificielle à Paris. Les États-Unis veulent que les systèmes IA soient construits sur leur territoire, ce qui implique que les puces le soient également. Flops West Pharmaceuticals -33,22 % : le titre du fabricant de matériel médical s'est effondré à Wall Street malgré des résultats meilleurs que prévu pour le quatrième trimestre. Les prévisions pour 2025 sont inférieures aux attentes en raison d'un dollar fort, et du déstockage en cours chez ses clients. The trade desk -31,66 % : le cours de bourse a plongé à la suite de résultats décevants. La demande plus faible pour ses services de publicité numérique a conduit la société américaine à réviser à la baisse sa prévision de chiffre d'affaires pour le premier trimestre en dessous du consensus. Landis + Gyr -19,94 % : le groupe suisse, spécialisé dans les solutions de gestion d'énergie, a lancé un avertissement sur ses résultats. Le chiffre d’affaires devrait baisser de 8% à cause de changements réglementaires et d'une concurrence accrue dans le secteur de la recharge de véhicules électriques. Illumina -9,74 % : l'entreprise a publié des résultats trimestriels inférieurs aux attentes. En cause, la diminution de la demande pour ses séquenceurs ADN et les incertitudes réglementaires concernant sa filiale Grail, spécialisée dans les tests de dépistage du cancer. TUI -14,93 % : le voyagiste a fait état d'une hausse de son bénéfice au premier trimestre et a maintenu ses prévisions de bénéfices pour 2025, mais le ralentissement des réservations pour la prochaine saison estivale renforce les craintes des investisseurs quant à la demande de loisirs. British American Tabacco -7,71 % : le géant du tabac renoue avec les bénéfices en 2024 mais a averti des pressions réglementaires et fiscales négatives au Bangladesh et en Australie pour 2025. Le groupe fait également face à des défis structurels, à commencer par la baisse des volumes de cigarettes. Ipsen -8,47 % : le groupe pharmaceutique a publié des résultats en demi-teinte pour l'exercice 2024. Ce sont surtout les objectifs 2025 qui ont déçu : Ipsen prévoit une croissance des ventes de 5% et une marge opérationnelle à 30%, ce qui marquerait un net recul par rapport à 2024. Unilever -6,36 % : le géant des biens de consommation a annoncé une hausse de 14,7% de son bénéfice net pour 2024 ainsi qu'une nette amélioration de sa marge opérationnelle à 18,4%. Mais le groupe britannique constate un retour de l’inflation dans certains produits de base, la lenteur du début de l'année conforte les faibles perspectives 2025. |
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Matières premières |
Energie : L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) a maintenu ses projections concernant la croissance de la demande mondiale de pétrole pour 2025 et 2026, s'attendant à une augmentation de 1,45 million de barils par jour (mbj) cette année et de 1,43 mbj en 2026. Cependant, l'incertitude persiste en raison des droits de douane potentiels et de l'impact des tensions commerciales sur les perspectives économiques mondiales. Toujours dans le registre des prévisions, la production américaine de pétrole devrait progresser légèrement dans les années à venir, atteignant un niveau record de 13,59 millions de b/j en 2025, d'après les perspectives énergétiques à court terme de l'EIA. Au niveau des prix, on peut relever un certain regain de volatilité. Mercredi, le Brent et le WTI ont décroché de plus de 2%, interrompant ainsi une série de trois jours de hausse. En cause, le double effet hausse notable de l'inflation américaine et des pourparlers entre les États-Unis et la Russie sur la guerre en Ukraine. Décortiquons ces deux catalyseurs. Premièrement, la hausse de l'inflation américaine ne va pas inciter la Fed à baisser ses taux et donc stimuler l'économie américaine et par ricochet, la demande en pétrole. Deuxièmement, les discussions entre les États-Unis et la Russie sur la guerre en Ukraine incluent la possibilité d'un allègement des sanctions américaines contre le secteur énergétique russe, ce qui pourrait affecter le retour du brut russe sur le marché mondial. Cependant, l'évolution de ces négociations reste à ce stade incertaine. Métaux : Le cuivre a atteint son plus haut depuis trois mois, à 9511 dollars la tonne, grâce à un resserrement de l'offre et à la demande soutenue de la Chine. L'aluminium fait également de la résistance à 2603 USD malgré les tensions liées aux droits de douane. Les États-Unis ont fixé des droits de douane de 25 % sur l'acier et l'aluminium, augmentant les tensions commerciales et menaçant la demande intérieure en raison de la hausse des coûts. En parallèle, les prix de l'or continuent de monter, atteignant un pic à 2940 USD l'once, soutenus par l'incertitude économique et les pressions tarifaires. L'or reste une valeur refuge recherchée en période de troubles économiques. L'argent, le platine, et le palladium ont également vu leurs prix progresser, en partie grâce aux mêmes dynamiques de marché. Produits agricoles : Le café continue d'atteindre de nouveaux sommets. La demande mondiale couplée à une offre limitée pousse les contrats à terme à la hausse, avec une augmentation de près de 33% (!!) cette année. Cette situation est principalement due à une réduction des approvisionnements en provenance du Brésil et aux inquiétudes concernant les conditions climatiques défavorables. En ce qui concerne les céréales, les prix du maïs ont augmenté, soutenus par une forte demande mondiale et des stocks serrés. Le prix du blé a grimpé grâce à de fortes ventes à l'exportation et aux risques météorologiques, notamment les menaces de gel dans les principales zones de culture. Le marché reste attentif aux possibles impacts des vagues de froid qui frappent les plaines américaines et la région de la mer Noire. |
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Macroéconomie |
Ambiance : Vous reprendrez bien une petite dose de tarifs ? Histoire de bien clôturer la semaine et avant le lundi férié aux Etats-Unis pour l'anniversaire du président Washington, Donald Trump n’a pu s’empêcher de se livrer à son passe-temps favori : le tweet. Ou plutôt les tweets pour être précis. Sans surprise, il menace donc d’appliquer des droits de douane réciproques sur les importations en provenance des partenaires commerciaux qui appliquent des taxes sur les produits américains. Si la date de mise en œuvre n’est pas précisée, il y a fort à parier que cette mise en scène n’a pour unique but que de forcer les partenaires à négocier. Sur le front de l’inflation, les choses auraient pu être pires à l’issue de la publication d’un indice des prix à la consommation plus élevé que prévu. Après une première réaction négative, les rendements obligataires se sont nettement détendus dès jeudi, jouant au final la carte de la temporisation. Crypto : Le bitcoin (BTC) se stabilise cette semaine autour des 96 800 dollars, en progressant de 0,5 %. La situation est un peu plus délicate du côté des ETF Bitcoin Spot : ces produits boursiers ont enregistré 600 millions de dollars de sorties nettes cette semaine. Alors que la lutte contre l’inflation se poursuit, la guerre commerciale est devenue le nouveau risque majeur pour les actifs risqués, plaçant les cryptomonnaies en première ligne. De son côté, l’ether (ETH) progresse de 2,8 % cette semaine, mais l’actif avait chuté de près de 19 % sur les deux semaines précédentes. Depuis fin janvier, le marché des cryptomonnaies s’est vidé de 300 milliards de dollars de valorisation, pour revenir à 3 170 milliards de dollars. Les crypto-investisseurs attendent avec impatience que Trump concrétise ses promesses pro-crypto de campagne. |
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Les articles de la semaine | ||||||
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*Les variations hebdomadaires des indices et des actions affichés sur le tableau de bord concernent la période du lundi à l'ouverture des marchés respectifs au vendredi à l'heure d'envoi de cette newsletter. Les variations hebdomadaires des matières premières, métaux précieux et devises affichés sur le tableau de bord concernent une période sur 7 jours glissants du vendredi au vendredi jusqu'à l'envoi de cette newsletter. Ces actifs continuent de coter les weekends. |