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Tops / Flops de la semaine |
Tops : TotalEnergies +4,78 % : Comme l’ensemble du secteur, TotalEnergies bénéficie de la remontée spectaculaire des cours du brut, dopés par les frappes israéliennes contre le programme nucléaire iranien. Les marchés redoutent une escalade pouvant perturber les exportations via le détroit d’Ormuz. Oracle +10,83 % : Le géant américain du logiciel et des infrastructures publie des résultats confirmant la bonne dynamique de sa plateforme Oracle Cloud Infrastructure, avec un carnet de commandes solide pour son nouvel exercice. BE Semiconductor +10,83 % : Le spécialiste néerlandais de l’emballage des semi-conducteurs revoit à la hausse ses prévisions de chiffre d’affaires, misant sur une hausse durable de la demande. Novo Nordisk +5,27 % : Le groupe pharmaceutique danois a annoncé son intention de faire passer l’amycrétine, son médicament expérimental contre la perte de poids, en phase d’essais cliniques avancée. Dollarama +10,02 % : Le distributeur canadien d’articles à bas prix s’est envolé après la présentation d’excellents chiffres. Le développement de la filiale Dollarcity en Amérique Latine a particulièrement contribué à la croissance. Starbucks +4,04 % : Le marché salue la décision de la chaîne de cafés de céder une partie de ses activités en Chine, son deuxième marché. La volonté affichée de renforcer sa compétitivité sur un terrain complexe est bien perçue. Flops: Inditex -5,01 % : Le propriétaire des enseignes de prêt-à-porter Zara et Bershka a légèrement déçu à l’occasion de ses résultats trimestriels. Le ralentissement de la croissance se confirme mais les marges tiennent bien. Swiss RE -5,77 % : La Haute Cour de Londres a donné raison aux sociétés de leasing d’avions face aux assureurs concernant 150 avions bloqués en Russie depuis 2022. Les juges ont confirmé la perte des appareils ce qui donne droit à indemnisation. Swiss Re a toutefois obtenu une exemption partielle. Deutsche Borse -6,13 % : UBS abaisse sa recommandation sur l’opérateur boursier. Il estime qu’après la forte surperformance l’an dernier, le profil risque-rendement est mieux équilibré aujourd’hui. UBS -6,38 % : le gouvernement suisse impose de nouvelles exigences de prudence à la banque, l’obligeant à renforcer ses réserves de capital. Cette contrainte pourrait compromettre sa capacité à redistribuer ses liquidités aux actionnaires, alors même qu’elle misait sur une nouvelle hausse de son dividende. BioNtech -1,77 % : Le laboratoire allemand a racheté son rival CureVac pour accélérer la recherche contre le cancer. Mais le marché reste prudent. Vu les difficultés de ces derniers trimestres, le destin de l’opération semble pour l’heure assez hasardeuse. Chewy -13,57 % : Le spécialiste des produits pour animaux de compagnie a publié des résultats trimestriels mal accueillis par le marché. Le titre, déjà très volatil, souffre d’une baisse des marges qui a déçu les investisseurs. |
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Matières premières |
Energie : L'escalade des tensions au Moyen-Orient a provoqué une véritable flambée des prix pétroliers en cette fin de semaine. L'armée israélienne a lancé des frappes aériennes sur l'Iran, ciblant ses installations nucléaires et militaires. Les attaques israéliennes ont ciblé plusieurs sites sensibles, incluant l'installation d'enrichissement d'uranium de Natanz. Même si les installations pétrolières iraniennes ont été épargnées, le risque de perturbation des voies maritimes, notamment le détroit d'Ormuz par lequel transite environ 20% du pétrole mondial, amplifie les inquiétudes des marchés. Dans ce contexte, les négociations nucléaires entre l'Iran et les États-Unis semblent se diriger vers une impasse même si une rencontre est toujours prévue ce dimanche à Oman entre les délégations américaines et iraniennes. Parallèlement, l'Energy Information Administration (EIA) a révisé à la baisse ses prévisions de production de pétrole brut aux États-Unis pour 2026, prévoyant une baisse de 50 000 barils par jour par rapport à l'année précédente. Au niveau des cours, le prix du brut enregistre une hausse hebdomadaire d'environ 11% pour le Brent et le WTI, qui ont tous les deux franchi la barre des 70 USD. Le Brent s'échange autour de 74 USD, contre 71,20 USD pour la référence américaine. Métaux : L'or a atteint son plus haut niveau en près de deux mois. Le métal précieux reste soutenu par une demande accrue en tant que valeur refuge, face aux tensions au Moyen-Orient après les frappes d'Israël contre l'Iran. La relique barbare profite également du recul des rendements obligataires suite aux dernières données économiques américaines qui marquent une inflation modérée aux Etats-Unis. L'or s'échange autour de 3420 USD. Les métaux industriels ont en revanche montré des mouvements contrastés. Le cuivre a baissé légèrement en raison de l'érosion de l'optimisme après les négociations sino-américaines. La tonne de cuivre recule à 9700 USD (prix spot). Produits agricoles : A Chicago, les contrats à terme sur le blé ont reculé cette semaine, principalement en raison de faibles exportations américaines malgré la baisse du dollar américain. A noter que le ministère américain de l'Agriculture (USDA) a révisé à la baisse ses prévisions de stocks de blé pour la fin de la campagne 2025/26 pour les États-Unis. Le blé s'échange autour de 530 cents le boisseau (contrat échéance juillet 2025). |
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Macroéconomie |
Macro : Alors que tout semblait sous contrôle et nous promettait une fin de semaine en roue libre, l’attaque de l’Iran par Israël est venue contrecarrer les plans des investisseurs avec un regain de nervosité, notamment sur les matières premières, pétrole et or en tête. Malgré tout, les marchés actions enregistrent des pertes somme toutes limitées et ce dans des volumes moyens, signe que la communauté financière n’envisage pas sérieusement un embrasement de la région. Les rendements obligataires se sont même quelque peu tendus une fois passé l’effet d’annonce, illustrant là encore l’absence de fuite vers la qualité. Par prudence, on surveillera toutefois les prochains développements et orienter ses choix d’investissements, tant en termes de classe d’actifs que de zone géographique en conséquence. Crypto : Le bitcoin (BTC) reste à l’équilibre cette semaine, naviguant autour des 105 000 dollars. Le crypto-actif avait démarré la semaine sur les chapeaux de roue en bondissant de plus de 4% lundi, avant de reculer sur fond de tensions géopolitiques et d’aversion au risque. En revanche, les ETF Bitcoin Spot continuent d’accumuler du BTC, ces produits boursiers ayant enregistré plus d’un milliard de dollars d’entrées nettes depuis lundi — signe que l’engagement institutionnel ne faiblit pas pour le moment. Au total, ce sont pas moins de 130 milliards de dollars de bitcoins qui sont accumulés dans les ETF outre-Atlantique, soit plus de 6% de l’ensemble des bitcoins en circulation. Mention spéciale pour l’ETF IBIT de BlackRock, qui devient l’ETF le plus rapide de l’histoire à franchir les 70 milliards de dollars d’actifs sous gestion, en seulement 341 jours. Un record tous ETF confondus. L’ether (ETH) souffre davantage, en cédant 3,5%, et se retrouve autour des 2 550 dollars, tandis que Solana (SOL) chute de 4,3% à 145 dollars. |
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Les articles de la semaine | ||||||
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*Les variations hebdomadaires des indices et des actions affichés sur le tableau de bord concernent la période du lundi à l'ouverture des marchés respectifs au vendredi à l'heure d'envoi de cette newsletter. Les variations hebdomadaires des matières premières, métaux précieux et devises affichés sur le tableau de bord concernent une période sur 7 jours glissants du vendredi au vendredi jusqu'à l'envoi de cette newsletter. Ces actifs continuent de coter les weekends. |