Fos-Marseille, qui a déjà 55% du marché de l’exportation du bassin lyonnais, souhaite passer à 100% en conquérant les parts actuellement détenus par Anvers et Rotterdam, notamment.

Une délégation du port de Fos-Marseille, conduite par sa présidente Christine Cabau-Woehrel, a présenté lundi soir ses ambitions devant près de 3.000 chefs d’entreprises et décideurs de la région participant à la Fête de l’Entreprise organisée par le groupe Progrès et la CPME du Rhône.

Christine Cabau-Woehrel a fait valoir les atouts du port français en vantant "sa logistique très complète".

"Tous les navires peuvent y opérer, nous pouvons parler d’un système portuaire performant", a-t-elle dit.

Elle a également souligné la proximité de Fos-Marseille et du port Edouard de Lyon, reliés par 550 km de voies navigables à grand gabarit par le fleuve Rhône et au-delà sur la Saône, et les liaisons entre Fos et le nord de l’Europe et l’Asie, ainsi que les dessertes en Méditerranée.

Elle a également insisté sur la fiabilité de l’infrastructure marseillaise qui n’a subi "aucune grève locale depuis 5 ans et aucune congestion puisque 92% des navires accostent à leur arrivée en rade".

Le marché potentiel de la région Auvergne-Rhône-Alpes passant par le port Edouard Herriot est estimé à 500.000 conteneurs par an.

En 2016, le port de Fos-Marseille a connu une croissance de 4% pour le transport de conteneurs, de 5% pour le transport de véhicules neufs, de 33% pour celui du gaz liquéfié et de 7% pour le vrac (BTP, ferraille et bois).

(Catherine Lagrange, édité par Yves Clarisse)