Savez-vous que JPMorgan Chase est la banque la plus importante du monde pour la stabilité financière ? Et les banques françaises, belges et suisses ? La réponse ici avec Adrien Chavanne. On doit aussi à Adrien un article intéressant sur une nouvelle génération d'ETF qui sécurisent le capital, notamment le iShares Large Cap Max Buffer ETF et sur les grandes tendances boursières qui se dessinent l'année prochaine.
Il vient de rejoindre l'équipe : Esteban Tesson nous parle d'Elon Musk et de ses ambitions dans le jeu vidéo (NDLR : c'est Esteban, pas Elon, qui vient de rejoindre l'équipe). On en a profité pour lui donner la responsabilité du commentaire autour du dernier dessin de la semaine, qui concernait l'appétit d'Andrea Orcel pour la consolidation bancaire européenne.
Attention, pédagogie ! Odile Dubois profite du creux dans les publications d'entreprises pour nous donner quelques astuces de pros pour décortiquer un compte de résultats, mais aussi un tableau de flux de trésorerie. Et même le bilan. Elle dégaine aussi un piquant état des lieux de la dette française.
Raphaël Girault a interviewé Raphaël Moreau, qui gère le fonds Sextant PME chez Amiral Gestion.
Arthur Kuntz franchit le Channel pour nous faire un état des lieux du Footsie, alors que le Royaume-Uni est en passe de se faire voler le badge du chaos politique par la France.
Emilie Servoz a repéré que Bank of America voit les indices américains progresser l'année prochaine, sur la base des statistiques historiques. Jusqu'à 6666 points ?
La vidéo de la semaine de Xavier Delmas : ces entreprises agaçantes qui ne produisent rien et qui dominent tout !
Voici les actions qui ont été couvertes un peu plus en détail par l'équipe cette semaine :
- Est-ce que Warner Music Group mérite qu'on s'y intéresse ?
- La folie MicroStrategy, la "bitcoin-company".
- Trigano, toujours propre, toujours solide, toujours mal-aimé.
- A la découverte de Sprouts Farmers, la société américaine au nom disgracieux mais au parcours boursier impressionnant.
- Abercrombie, est-ce le retour en grâce ?
- Dans notre série "Vous n'en avez jamais entendu parler", focus sur un assureur viennois décoté.
- Enfin, un focus sur Boiron, qui est dans une situation délicate.
Et toujours, nos rendez-vous hebdos, avec :
🥇 Le tour d'horizon des matières premières de Jordan Dufee, qui nous parle du pétrole qui est coincé comme un rat.
🤸♂️ Les produits dérivés de Laurent Polsinelli, qui a joué contre Nvidia et contre le CAC40 récemment, avec un certain succès.
🤑 Yves Sanquer nous parle de dollar et de cocotier à secouer dans sa rubrique sur les taux.
📰 La revue de presse de la semaine : YouTube Trash, Cotations boursières H24 et Baby-Traders.
₿ Des nouvelles de l'univers crypto : de la pharmacie au fitness, la ruée vers l'or du bitcoin.
Les cinq infos de la semaine (pour les gens pressés)
⚔ Trump fait monter la pression
Le président-élu a annoncé en début de semaine son intention de faire passer à 25% les droits de douane sur les produits importés du Mexique et du Canada, et de renforcer de 10% les surtaxes déjà imposées aux marchandises chinoises. Il n'a encore rien prévu pur l'Europe, qui retient son souffle en redoutant un traitement spécial.
🤕 La France en souffrance
La situation politique instable en France a crispé les marchés, en réveillant le vieux démon de la crise qui a secoué la zone euro entre 2010 et 2013. La crainte de voir le gouvernement Barnier chuter à l'heure où le déficit budgétaire est hors de contrôle a fait monter le coût de la dette française au même niveau que celui de la dette grecque.
🍝 Unicredit, gros, gros appétit
La banque italienne a lancé une offre de rachat hostile sur sa compatriote Banco BPM, pour 10,1 milliards d'euros. En parallèle, elle courtise toujours la Commerzbank, dont elle est la première actionnaire, en dépit de l'opposition des autorités allemandes. Unicredit est le pôle d'attraction bancaire européen du moment, même si les méthodes de son PDG, Andrea Orcel, sont critiquées.
🆘 Paris vole au secours d'Atos
La France a proposé de racheter la branche Advanced Computing d'Atos, jugée stratégique, pour au moins 500 millions d'euros. Cette annonce a provoqué une spéculation effrénée sur l'action de l'ancienne gloire informatique française, en passe d'être croquée par ses créanciers. Le titre a été multiplié par 11 au plus fort de la frénésie hebdomadaire.
🎮 Sony prêt à se frotter à la Switch ?
Aux dernières rumeurs, Sony développerait une console portable compatibles avec les jeux PS5 pour concurrencer la Switch de Nintendo. Il y a quelques semaines, il se murmurait que Microsoft travaillait également sur une console nomade capable de supporter les titres Xbox. Sony n'aurait pas encore décidé de se lancer ou pas.