"Nous n'avons pas travaillé de chez nous pendant la pandémie. Nous nous sommes présentés et avons assuré le fonctionnement de nos installations", a déclaré le syndicat dans le message, qui a été vu par Reuters. Selon le message, l'offre permettrait aux 30 000 travailleurs des raffineries et usines chimiques américaines d'obtenir une augmentation de salaire de 1 % pour chacune des trois années du contrat en cours de négociation.
Jamal Kheiry, porte-parole de Marathon Petroleum, a déclaré que les négociations portent sur divers sujets.
"Nous nous engageons à négocier de bonne foi et à travailler en vue d'un accord mutuellement satisfaisant", a déclaré M. Kheiry.
En vertu du contrat actuel, qui expire le 1er février, les travailleurs ont reçu des augmentations de salaire de 3,5 % pour chacune des deux premières années du contrat et de 4 % pour la troisième et dernière année.
Au début des négociations, le syndicat cherchait à obtenir des augmentations de salaire "significatives" et des améliorations de l'assurance maladie, selon des personnes familières avec les délibérations de l'été au sein du syndicat des Métallos, mais qui n'étaient pas autorisées à s'exprimer publiquement.
Les raffineurs et les producteurs de produits chimiques ont commencé à se remettre en 2021 des pertes importantes subies en 2020, lorsque les lockdowns et les politiques de travail à domicile visant à prévenir la propagation du COVID-19 ont fait baisser la demande de carburant.
