• Investir dans la blue economy

Mais qu’est-ce que c’est ? L’économie bleue est le fait d’investir dans des entreprises qui sont susceptibles d’utiliser durablement les ressources océaniques, ou qui exploitent les ressources océaniques avec une approche présumée durable. On retrouve notamment le transport maritime “intelligent”, avec un impact sur l’environnement réduit ou la pêche dite durable. Y figurent aussi les thématiques de protection de la vie marine et des communautés côtières, mais aussi le recyclage, la gestion des déchets, le transport, l’écotourisme, l’éolien offshore, les biotechnologies marines et la pêche. Bien évidemment, l’approche ESG est relative et les controverses sont nombreuses sur les acteurs concernés. L’ETF que nous vous présentons est le BNPP Easy ECPI Global ESG Blue Economy. L’indice est équipondéré et s’expose à 50 grandes capitalisations sélectionnées pour leur participation à l’économie bleue. Les frais sont de 0,3%. Parmi les entreprises, on retrouve notamment Arcadis, Waste Management, Hapag-Lloyd, STIC International, Kuehne + Nagel, Wärtsilä, Alfa Laval, Salmar, Leroy Seafood et Melia Hotels. Attention, l’encours de cet ETF est encore relativement faible.

Source : Zonebourse.com

  • L’immobilier papier

Dans un précédent tour d’horizon des ETF, nous avions évoqué l’ETF de Lyxor permettant de mettre des foncières dans son PEA. Aujourd’hui, nous nous dirigeons vers un ETF qui vise directement les foncières américaines, le iShares US Property Yield. Étant à réplication physique, il n’est pas intégrable à un PEA. Son encours est de 735 M$ et ses frais s'élèvent à 0.4%. Il suit l’indice FTSE EPRA/NAREIT United States Dividend+, qui axe ses positions sur des actions de rendement à plus de 2%. Les principales lignes de l’ETF sont Prologis (9%), Public Storage (5%), Simon Property Group (4%), Digital Realty Trust (4%), Welltower (4%), Avalonbay Communities (3%), Equity Residential (3%), Alexandria Real Estate (3%), et Realty Income (3%). Passons maintenant aux performances : sur 5 ans, l’ETF cède 1%, suite à la crise de 2018 et au creux de mars 2020. Sur un an glissant en revanche, c’est une performance positive de 35%.

Source : Zonebourse.com