• Cap sur Stockholm

Les valeurs suédoises affichent de très bonnes performances sur les pas de temps récents (1, 3 et 5 ans), mais elles sont en général peu familières aux investisseurs installés plus au sud, ce qui peut compliquer les sélections. Heureusement, il existe des solutions efficaces pour s’y exposer, notamment l’ETF iShares OMX Stockholm Capped. Malheureusement non éligible au PEA, ce tracker a pour but d’investir dans les actions les plus importantes cotées à Stockholm. L’ETF cote en couronne suédoise et sa valeur liquidative est d’environ 8€, très pratique pour les amateurs de “dollar cost average”. Notez également que la paire EUR/SEK est assez stable ces derniers temps. Enfin, les frais sont de 0,1% et l’encours sous gestion est d’environ 670 M€.

Il y a 104 positions, parmi lesquelles on retrouve Atlas Copco, Investor, EricssonVolvo ou Hexagon. La pondération est “capée”, c’est-à-dire que le poids des plus grosses capitalisations est limité au sein de l’ETF, pour réduire leur surreprésentation.

Voici les performances de l’ETF sur 3 ans glissants :

Source : Zonebourse

  • Investir dans la mère patrie avec le Lyxor PEA Russie

Il y a peu de temps, nous vous proposions une infographie sur la cherté des différentes places financières à travers le monde. Il en ressortait que la Russie apparaissait comme la place financière la plus décotée en matière de PER (x6,3). Même si cela ressemble plus à un signe de méfiance de la part des investisseurs qu’à une anomalie de marché, nous vous présentons aujourd’hui un ETF éligible au PEA permettant de s’exposer aux actions qui venaient du froid.

Voici les 10 premières positions du tracker. Ou en tous cas en théorie, puisqu'en réalité c’est un ETF “synthétique”. Il ne fait que répliquer la performance de ce panier d’action à l’aide d’un swap, vous ne détenez pas en direct les sociétés citées. Le deuxième tableau comporte ce que vous achetez réellement.

Source : Lyxor

La faiblesse du “price to earning ratio” s’explique aussi par la faible mixité des secteurs au sein de l’indice russe. Les pétrolières et les financières, dont les niveaux de valorisation sont généralement peu élevés, sont surreprésentées.

Source : Lyxor

Ce tracker offre malgré tout une possibilité à explorer pour la diversité de son plan d'épargne en action en s’exposant à des titres qui ne sont normalement pas accessibles. L’ETF réalise une performance de 32% depuis le début de l’année. Majoritairement porté par le cours du pétrole. Rappelons que le CAC 40 ou le S&P500 font moins bien sur la période avec des rendement de l’ordre de 20%. Le tracker a une politique de réinvestissement des dividendes, et l’encours sous gestion est faible (24 millions d’euros).