• Privilégier l’économie circulaire

BNP Paribas Asset Management a créé un ETF qui permet aux investisseurs de s’exposer à 50 entreprises de grande capitalisation, dont le modèle économique est basé sur la circulation des biens, des matériaux et des matières premières. Les entreprises sélectionnées ont donc normalement repensé leur cycle de production pour limiter l’utilisation de ressources et la production de déchets. L’ETF se nomme BNPP Easy ECPI Circular Economy Leaders (REUSE). Il est capitalisant et les frais sur encours sont de 0.3%. Malheureusement pas éligible au PEA, il présente tout de même un réel avantage : il est très diversifié à la fois géographiquement et sectoriellement, et chacune des 50 entreprises qui le composent pèse environ 2% (selon les fluctuations). Voici la liste des entreprises dans lesquelles il est investi :

Source : Zonebourse.com

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  • S’exposer à un indice délaissé

L’indice qui représente 80% de la capitalisation totale du marché Australien s'adjuge une performance de 23% sur un an. Cet indice est surpondéré en secteurs cycliques, fortement dépendants de la conjoncture économique. En effet, les financières et les matériaux pèsent pour plus de la moitié de l’indice. L’un est corrélé au cycle du crédit, l'autre aux matières premières.

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Il peut être intéressant d’avoir un tracker indexé sur l’ASX 200 en période de reprise du cycle économique. L’ETF Lyxor Australia permet de s’y exposer.

Top 10 des positions de l’ETF :

Source : Lyxor

  • Le monde à portée de clic

Pour finir ce tour d’horizon des ETF, nous allons nous pencher sur ETF MSCI ACWI (All Country World Index), et plus précisément celui proposé par iShares, le SSAC. Point important à savoir, il est en USD. Il existe bien un ETF ACWI chez Lyxor mais sa réplication est synthétique, et les frais sont plus élevés (0.45%, contre 0.2% pour iShares). Le but de l’indice MSCI AWCI est de s’exposer à davantage de pays que le MSCI World, même si son nom laissait supposer l’inverse… A aujourd’hui, l’ACWI contient 57 pays tandis que le World n’en compte que 36. On voit par exemple une meilleure exposition en Amérique du Sud avec une présence du Brésil, de la Colombie et du Pérou. Mieux présent également en Europe de l’Est, notamment en Hongie et en Grèce par exemple, dans les pays du Golfe, et en Asie. Sa performance sur le long terme est légèrement supérieure au MSCI World, mais rien de significatif. Le principal avantage ici est une plus grande diversification géographique et une meilleure pondération des pays émergents.

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