En hausse
- Greenyard (+29%) : la famille Deprez a l'intention de déposer une offre à 7,40 EUR par action (dividende attaché), avec le soutien de Solum Partners. La prime atteint 37% sur les derniers cours cotés. L'offre est soutenue par des actionnaires détenant 30% du capital.
- John Wood (+11%) : la société britannique de services pétroliers et d'ingénierie a reçu une nouvelle proposition de rachat de Sidara, une société basée à Dubaï. Le montant de l'offre est de 35 GBX.
- SoftwareOne (+10%) : le groupe contrôle environ 66,2% des actions du norvégien Crayon après la phase initiale de son OPA amicale. La période d'offre a été prolongée jusqu'au 29 avril.
- Rubis (+9%) : la Plantation des Terres Rouges, contrôlée par Vincent Bolloré, a dépassé 6% du capital de la société. Cette annonce intervient quelques jours après que le Concert Molis (Compagnie nationale de navigation et famille Molis) a franchi le cap des 9% du capital. Vincent Bolloré est une relation d’affaires de Patrick Molis, rappelle Portzamparc. La Plantation des Terres Rouges détenait déjà environ 5% du capital de Rubis.
- Logitech (+8%) : le groupe suisse est un miroir de l'évolution des droits de douane. Il fabrique quasiment tout en Asie et vend en Occident, notamment aux Etats-Unis. Il avait retiré ses prévisions 2026 la semaine dernière. Le nouveau revirement de l'administration Trump sur les surtaxes lui profite.
- Vallourec (+5%) : le groupe poursuit son recentrage en négociant la cession de son activité de solutions de soudage mécanisé Serimax à la société d'investissement française Aldebaran, pour 79 M€.
En baisse
- Kaufman & Broad (-1%) : la situation est toujours difficile pour les groupes immobiliers européens, mais le promoteur français s'en sort honorablement en absolu comme en relatif. Malgré tout, les investisseurs restent prudents sur la spécialité, dans un contexte difficile pour les achats immobiliers.
- Fabege (-2%) : les revenus de gestion immobilière ont été inférieurs aux prévisions au T1. "Les turbulences politiques de ces dernières semaines contribuent à nouveau à accroître l'incertitude", note le management, qui estimait qu'avant ces événements, le contexte s'améliorait.
- Salzgitter (-2%) : le conseil d'administration a mis fin aux discussions de rachat proposé par le consortium composé de GP Günter Papenburg et de TSR Recycling. L'aciériste a étendu son programme de réduction des coûts pour faire passer la pilule.
- Ashmore (-7%) : le gestionnaire d'actifs a fait état d'une baisse de 5% de ses actifs sous gestion au T1, en raison du rachat par certains grands clients institutionnels de leurs avoirs vers la fin de la période. La société londonienne affichait 46,2 milliards de dollars d'AUM au 31 mars.
- Pantheon Resources (-44%) : la société d'exploration pétrolière a révélé que le premier intervalle testé dans son puits Megrez-1 en Alaska n'a pas produit d'hydrocarbures. Le CEO s'est montré plus confiant en ce qui concerne les cinq intervalles moins profonds qui doivent encore être testés… mais le marché doute.