Les banques mais aussi les ressources de base soutiennent la tendance, les groupes miniers aidant le FTSE londonien à gagner 0,41% vers 12h GMT.

À Paris, l'indice CAC 40 recule un peu (-0,11% à 5.393,07 points) tandis qu'à Francfort, le Dax cède 0,03%.

L'indice EuroStoxx 50 de la zone euro perd 0,11%, le Stoxx 600 se replie de 0,02% tandis que le FTSEurofirst 300 est inchangé.

Les contrats à terme sur les indices de Wall Street signalent un ouverture en hausse de 0,1% à 0,2% pour une séance qui s'annonce calme avec aucun indicateur à l'agenda.

"L'élan soutenant les marchés d'actions a été plutôt robuste, porté pour une grande part par de bons indicateurs économiques et des profits d'entreprises pas mal non plus", rappelle Lukas Daalder, responsable des investissements chez Robeco. "Je ne vois pas grand-chose à l'heure actuelle susceptible de briser le mouvement".

STEINHOFF REPART

En Europe, l'indices Stoxx des banques monte de 0,52%, signant l'une des plus fortes progressions sectorielles en Europe, derrière celui des ressources de base (+0,9%), qui rebondit après avoir souffert la semaine dernière de la chute des cours du cuivre.

A Paris, ArcelorMittal prend 1,34%, en deuxième position du CAC derrière Vivendi (+2,61%). L'administrateur délégué du groupe Mediaset, Pier Silvio Berlusconi, a dit espérer que l'intérêt partagé pour les contenus télévisuels avec Telecom Italia (TIM) débouche sur une trêve avec le groupe français.

Ailleurs en Europe, le distributeur d'ameublement Steinhoff reprend 15,47% après avoir décroché de 84% sur les trois séances précédentes dans le sillage de la démission de son patron sur fond de scandale comptable.

A la baisse, les secteur des semi-conducteurs, très volatil, est victime de prises de bénéfices. Dialog Semiconductors recule de 4,12%, AMS de 2,4%.

A Paris, la lanterne rouge du SBF 120 est pour Europcar, qui chute de 5,46% après un abaissement de recommandation par HSBC, à "conserver" contre "acheter".

Ailleurs en Europe, l'une des plus fortes baisses du Stoxx 600 (-6,42%) est pour le britannique Inmarsat, que Goldman Sachs vient de retirer de sa liste de valeurs européennes conseillées à l'achat.

LE BITCOIN TOUJOURS EN VEDETTE

Sur le marché des changes, le dollar recule un peu face à un panier de devises de référence mais pourrait s'orienter à la hausse à l'approche du verdict de la Réserve fédérale, qui devrait annoncer mercredi qu'elle relève d'un quart de point l'objectif de taux des "fed funds".

Ce resserrement est largement anticipé par les marchés qui n'en écouteront pas moins avec attention ce qu'aura à dire la présidente de la Fed, Janet Yellen, sur le rythme des hausses de taux l'an prochain.

La Banque d'Angleterre et la Banque centrale européenne (BCE) tiennent elles aussi des réunion monétaires cette semaine (jeudi) mais rien de spectaculaire n'en est attendu.

Sur le marché obligataire, les rendements des emprunts d'Etat évoluent peu, à plus de 2,37% pour le 10 ans américain et un peu moins de 0,3% pour le Bund allemand de même échéance.

Le phénomène bitcoin continue pendant ce temps de retenir l'attention. Les premiers contrats à terme sur la cryptomonnaie, lancés dimanche à 23h00 GMT sur le CBOE Futures Exchange de Chicago, ont ouvert sur un gain de plus de 20%. Le bitcoin lui-même dépasse 16.400 dollars sur la plate-forme Bitstamp, alimentant les craintes de ses détracteurs, qui dénoncent une bulle spéculative en formation.

Sur le marché pétrolier, les cours du brut sont orientés en baisse après des signes indiquant une augmentation de l'activité de forage aux Etats-Unis.

(édité par Blandine Hénault)

par Patrick Vignal