À Paris, l'indice CAC 40 avance de 0,13% à 5 379,52 points vers 07h45 GMT, avec un rebond pour les valeurs du luxe qui avaient pénalisé l'indice parisien mercredi.

A Londres, le FTSE gagne 0,31%, profitant du repli de la livre sterling avant la décision de politique monétaire de la Banque d'Angleterre attendue à 11h00 GMT.

A la traîne, le Dax (-0,16%) est toutefois pénalisé par l'avertissement sur résultats de Daimler qui occasionne une chute de -3,92% du titre.

Le constructeur allemand a annoncé mercredi que son bénéfice 2018 serait en baisse en raison des nouvelles taxes sur les voitures exportées des Etats-Unis vers la Chine, qui devraient peser sur les ventes des SUV Mercedes-Benz à fortes marges.

L'ensemble du compartiment automobile en Europe recule de -1,87%. A Paris, Peugeot (-1,24%) figure parmi les plus fortes baisses du CAC 40. D'autres constructeurs européens, comme BMW (-2,98%) ou encore Fiat Chrysler (-1,34%) sont aussi pénalisés.

NOUVEAU PIC SUR LE DOLLAR

En dépit du repli de l'automobile, les indices larges paneuropéens sont orientés en hausse.

L'indice EuroStoxx 50 de la zone euro avance de 0,1%, le FTSEurofirst 300 progresse de 0,17% et le Stoxx 600 s'adjuge 0,22%.

La cote est notamment soutenue par les valeurs technologiques (+0,4%) dans le sillage de la progression du secteur mercredi soir à Wall Street.

Le Nasdaq (+0,72%) a ainsi clôturé sur un record de clôture tandis que le Dow Jones a encore perdu 0,17% en raison du repli des grandes valeurs industrielles qui souffrent des tensions commerciales.

En Asie, les places chinoises ont clôturé dans le rouge - la Bourse de Shanghai ayant perdu 1,38% - tandis que le Nikkei à Tokyo a gagné 0,61% grâce au segment technologique.

Aux valeurs en Europe, Veolia (-1,34%) et Euronext (-1,77%) sont victimes de dégradation de recommandation tandis qu'Altice Europe, qui a déjà pris 4,29% la veille, progresse encore de 1,18% après la confirmation de cessions de participations dans ses tours télécoms en France et au Portugal, une opération qui doit permettre de réduire l'endettement du câblo-opérateur.

Sur le marchés des changes, le dollar a touché un nouveau plus haut depuis près d'un an face à un panier de devises de référence, soutenu par la remontée progressive des rendements obligataires américains.

L'euro s'enfonce du coup sous 1,1550 dollar, proche de ses plus bas annuels.

Sur le marché pétrolier, les cours du pétrole reculent dans un climat de prudence à la veille de la réunion ministérielle de l'Opep à Vienne.

L'Iran a laissé entendre mercredi qu'un compromis sur un léger relèvement de la production de pétrole pourrait être adopté, au moment où l'Arabie saoudite tente de convaincre ses partenaires de la nécessité d'une augmentation de l'offre.

(Édité par Benoît Van Overstraeten)

par Blandine Henault