À Paris, le CAC 40 a terminé en hausse de 0,49% (21,21 points) à 4.368,44 points. Le Dax allemand a gagné 0,54%, tandis que l'indice EuroStoxx 50 des principales valeurs de la zone euro a pris 0,55%.

Londres a en revanche été pénalisée par le recul des valeurs pétrolières et des ressources de base. Le Footsie britannique a perdu 0,31%, ce qui a pesé sur l'indice paneuropéen FTSEurofirst 300, qui a progressé d'un modeste 0,13%.

A New York, Wall Street est en légère hausse, hormis le Dow Jones, stable, à la faveur d'une nouvelle vague de fusions-acquisitions.

Le rebond des places de la zone euro a été limité en fin de séance par des déclarations de Jens Weidmann. Le président de la Bundesbank, membre du conseil des gouverneurs de la BCE, a jugé que la mise en oeuvre de nouvelles mesures d'assouplissement monétaire se heurterait à des difficultés.

Ces propos nuancent ceux tenus vendredi Mario Draghi, qui avaient en revanche renforcé l'hypothèse de nouvelles mesures de soutien à l'activité dans la zone euro aux yeux des investisseurs. Le président de la BCE s'était dit déterminé à relever rapidement le taux d'inflation.

Les déclarations de Jens Weidmann ont aussi entraîné un léger affermissement de l'euro face au dollar, aux alentours de 1,2440 dollar.

Les investisseurs continuent toutefois de parier que la BCE se lancera prochainement dans un programme inédit de rachat de dettes souveraines. Le rendement des obligations espagnoles à 10 ans est ainsi passé pour la première fois sous les 2%, tandis que les taux français, italiens, irlandais et autrichiens ont aussi atteint de nouveaux plus bas.

Les banques de la zone euro profitent de ce climat et leur indice sectoriel a gagné 1,34%. L'indice paneuropéen des valeurs automobiles, sensibles au cours de l'euro en raison de leur dépendance aux exportations, a pris 1,31%.

A Londres, le groupe de services pétroliers Petrofac (-26,45%) a vu sa capitalisation fondre de plus d'un quart après un avertissement sur ses résultats pour 2015.

Le Footsie a aussi subi la chute de plus de 5% du titre Aviva, l'assureur étant sanctionné pour son projet de fusion avec Friends Life Group.

Les cours du pétrole ont enrayé leur chute observée depuis le mois de juin en raison de la possibilité de voir l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) décider une baisse de ses quotas de production lors de sa réunion de jeudi. Le Brent reste autour de 80,35 dollars le baril.

(Francesco Canepa, avec Blaise Robinson à Paris, Bertrand Boucey pour le service français, édité par Juliette Rouillon)

Valeurs citées dans l'article : CAC 40, Aviva plc, BCE Inc., Euro STOXX 50, GERMANY DAX(TR)