Le titre Nokia a pris 2,51% sur des rumeurs prêtant au groupe finlandais l'intention de céder son activité de cartographie HERE.

Certains pensent en outre que le produit de cette cession pourrait servir à acquérir la division réseaux mobiles d'Alcatel-Lucent, dont l'action a gagné 0,97%.

Globalement, les valeurs des télécoms ont réussi la meilleure performance sectorielle du jour (+1,06%), avec notamment la progression de 3,27% du titre Orange, plus forte hausse de l'indice européen EuroStoxx 50.

À Paris, le CAC 40 a gagné 0,26% (13,66 points) à 5.254,12 points. Le Footsie britannique a en revanche cédé 0,36% et le Dax allemand 0,29%.

L'indice EuroStoxx 50 a progressé de 0,31% et le FTSEurofirst 300 de 0,13%.

Wall Street évoluait en légère hausse à l'entame d'une semaine de résultats d'entreprises, qui pourraient pâtir de la vigueur du dollar, encore en hausse face à l'euro à 1,0580 dollar.

Le plus fort recul sectoriel en Europe a été enregistré par les valeurs liées aux ressources de base (-0,94%) après la chute marquée et inattendue des exportations chinoises, parallèlement à une contraction plus prononcée que prévu des importations.

Le titre BHP Billiton a subi la plus forte baisse du FTSEurofirst300 (-3,25%) tandis qu'Anglo American a perdu 2,28%. Les groupes miniers ont en outre été pénalisés par un avis de Citigroup, qui prédit que le cours du minerai de fer va chuter à 36 dollars la tonne au troisième trimestre et se maintenir sous les 40 dollars pour le reste de l'année.

Le Dax allemand a pour sa part été tiré vers le bas par l'action Volkswagen, en baisse de 1,8% en raison de la crise de gouvernance chez le premier constructeur automobile européen.

Au chapitre des fusions-acquisitions, l'action Orad Hi-Tec, fournisseur allemand de technologie télévisuelle, s'est envolée de 36,28% après l'annonce de son rachat par l'américain Avid Technology.

Le titre Smurfit-Kappa a pris 2,04%, la presse britannique évoquant une possible offensive de l'américain International Paper sur le fabricant irlandais de papier.

Les cours du pétrole évoluent peu pour leur part.

(Bertrand Boucey pour le service français, édité par Véronique Tison)