Ces espoirs ont pourtant été renforcés par Deutsche Bank, qui prend 6,94% après avoir dit s'attendre à publier la semaine prochaine des résultats trimestriels nettement supérieurs au consensus.

À Paris, le CAC 40 cède 0,16% à 5.420,37 vers 10h30 GMT tandis qu'à Francfort, le Dax prend 0,13%.

A Londres, le FTSE recule de 0,65%, pénalisé par un renchérissement de la livre sterling et par les valeurs minières dans le sillage d'indicateurs chinois décevants.

L'indice paneuropéen FTSEurofirst 300 perd 0,17%, l'EuroStoxx 50 de la zone euro cède 0,04% et le Stoxx 600 abandonne 0,08%.

Les futures sur indices new-yorkais signalent une ouverture de Wall Street autour de l'équilibre mais la tendance pourrait évoluer avec la publication, une heure avant l'ouverture, de l'indice manufacturier "Empire State" et des ventes au détail aux Etats-Unis au mois de juin.

Dans son rapport semi-annuel à l'intention du Congrès, publié vendredi, la Réserve fédérale a souligné la robustesse de la croissance économique américaine lors du premier semestre. Les investisseurs attendent maintenant la séance des questions-réponses lors de l'audition du président de la Fed, Jerome Powell, mardi et mercredi devant le Congrès.

LES TENSIONS COMMERCIALES TOUJOURS À LA UNE

En Asie, les Bourses chinoises ont reculé après l'annonce d'un léger ralentissement de la croissance du produit intérieur brut (PIB) de la Chine au deuxième trimestre, à 6,7% contre 6,8% sur les trois premiers mois de l'année, et d'un tassement de la production industrielle de la deuxième économie du monde.

Ce dernier indicateur alimente les craintes d'un effet macroéconomique global des tensions commerciales alors que s'ouvrent deux jours de discussions entre la Chine et l'Union européenne qui pourraient déboucher sur un front commun contre les Etats-Unis après l'instauration par Washington de nouveaux droits de douane.

Le président américain Donald Trump sera occupé de son côté à rencontrer son homologue russe Vladimir Poutine lors de leur premier sommet, lundi à Helsinki.

En Bourse en Europe, la tendance est pénalisée notamment par les ressources de base, dont l'indice Stoxx recule de 0,59%, mais soutenu en revanche par le compartiment bancaire, qui prend 0,48% avec la contribution de Deutsche Bank.

Le secteur automobile, très sensible aux tensions commerciales, cède 0,45% malgré une progression de 0,31% pour Renault après l'annonce d'une hausse de 9,8% de ses ventes mondiales en volume au premier semestre.

La plus forte hausse du Stoxx 600 est pour le spécialiste britannique des traitements de l'addiction aux opioïdes Indivior qui s'envole de 24,79% après avoir obtenu une injonction de la justice américaine contre son rival indien Dr. Reddy's Laboratories. Ce dernier ne pourra pas vendre des versions à bas coûts du traitement phare d'Indivior, le Suboxone, aux Etats-Unis.

Sur le marché des changes, le dollar recule de 0,2% face à un panier de devises de référence, dont l'euro, qui repasse 1,17 dollar.

Du côté de la dette souveraine, les rendements progressent légèrement, celui des emprunts d'Etat américains à 10 ans s'approchant de 2,84%.

Les cours du brut s'inscrivent pour leur part en nette baisse sur fond de reprise de la production en Libye.

(Édité par Blandine Hénault)

par Patrick Vignal