Les contrats à terme sur les indices de référence signalent une ouverture de Wall Street sans grand changement dans l'attente d'un discours de la présidente de la Réserve fédérale américaine, Janet Yellen, qui doit s'exprimer à partir de 16h45 GMT et pourrait livrer de nouveaux indices sur le calendrier de la poursuite du resserrement monétaire aux Etats-Unis.

À Paris, l'indice CAC 40 avance de 0,05% à 5.269,60 points vers 10h45 GMT. À Francfort, le Dax prend 0,25% et à Londres, le FTSE est inchangé.

L'indice EuroStoxx 50 de la zone euro prend 0,06%, le FTSEurofirst 300 0,13% et le Stoxx 600 0,13%

La plupart des indices sectoriels sont dans le vert, notamment les ressources de base (+0,43%) à avec à Paris, un gain de 0,93% pour ArcelorMittal.

La plus forte hausse du CAC 40 est pour Carrefour, qui prend 2,18% après avoir perdu un peu plus de 15% depuis l'avertissement sur ses résultats lancé fin août.

L'action Alstom recule de 0,37% dans l'attente du verdict des conseils de l'industriel français et de l'allemand Siemens, qui sont réunis ce mardi et pourraient annoncer la fusion des activités ferroviaires des deux groupes.

L'EURO BAISSE ENCORE

La plus forte baisse du CAC est pour L'Oréal, qui cède 0,8% après les déclarations de l'administrateur délégué de Nestlé, Mark Schneider, lors d'une journée investisseurs selon lesquelles l'approche du groupe vis-à-vis de sa participation de 23% dans L'Oréal n'a pas changé avec la disparition de Liliane Bettencourt.

Sur le marché des changes, le dollar évolue en hausse face à un panier de devises de référence; parallèlement, l'euro poursuit face au billet vert le repli déclenché par les résultats des élections législatives allemandes, pour revenir sous le seuil de 1,18 dollar, au plus bas depuis le 25 août.

Les cambistes devraient rester attentifs aux suites de vote allemand de dimanche, même si les négociations en vue de former une coalition risquent de durer. Ils suivront aussi le discours d'Emmanuel Macron sur ses projets de réforme de l'Union européenne, prévu à 13h00 GMT.

L'appétit des investisseurs pour le risque est limité par une tension qui reste vive sur le dossier nord-coréen. Le régime de Pyongyang semble avoir renforcé ses défenses sur sa côte orientale, rapporte mardi l'agence de presse sud-coréenne Yonhap. La Corée du Nord a accusé lundi Washington de lui avoir déclaré la guerre et menacé d'abattre les bombardiers américains qui s'approcheraient de ses côtes.

Sur le marché pétrolier, le Brent évolue non loin de son plus haut niveau depuis juillet 2015, soutenu par la menace turque de fermer l'oléoduc qui transporte la production du Kurdistan.

(Patrick Vignal, édité par Marc Angrand)