Dans un communiqué, le département du Trésor américain a accusé les deux sociétés de transfert de fonds, Al-Fadel Exchange et Al-Adham Exchange Company, d'aider le gouvernement du président Bachar el-Assad et ses alliés, le Hezbollah et la Force Quds de l'Iran, une branche des Gardiens de la révolution (IRGC).

Ces sanctions, imposées en vertu de la loi César qui prévoit également une série de sanctions sévères à l'encontre de la Syrie en 2020, interviennent alors que les États arabes ont tourné la page, au début du mois, sur des années de confrontation avec M. Assad et ont réadmis la Syrie au sein de la Ligue arabe, ce qui constitue une étape importante dans sa réhabilitation régionale, même si l'Occident continue de l'ignorer après des années de guerre civile.

Les pays de la région, notamment l'Arabie saoudite et le Qatar, ont soutenu pendant des années les rebelles anti-Assad, mais l'armée syrienne, soutenue par l'Iran, la Russie et des groupes paramilitaires alliés, a reconquis la majeure partie du pays. Les liens glacés avec M. Assad ont commencé à se dégeler plus rapidement après les tremblements de terre dévastateurs survenus en Syrie et en Turquie en février.

Les États-Unis ont déclaré qu'ils ne normaliseraient pas leurs relations avec M. Assad et que la Syrie ne méritait pas d'être réadmise au sein de la Ligue arabe.