Une majorité d'investisseurs particuliers dans le monde a apporté des changements directs au profil de risque de ses placements au cours des trois derniers mois volatils de 2018, selon l'étude Schroders Global Investor Study 2019. Mais les Français ont été beaucoup plus enclins que la moyenne mondiale à y voir une occasion d'accroître le risque de leur portefeuille.

L'étude - qui a interrogé plus de 25 000 personnes dans 32 pays - révèle que 70 % des investisseurs ont modifié leur portefeuille en réponse directe à la volatilité. Ainsi, 37 % d'entre eux ont opté pour des placements moins risqués et 35 % ont fait le choix d'options plus risquées.

En France, 43 % des investisseurs finaux ont transféré une partie (voire une proportion importante) de leur portefeuille vers des investissements plus risqués, soit nettement plus que la moyenne mondiale (35 %) ou européenne (38 %), et 32 % ont investi une partie ou une proportion importante de leur portefeuille dans des investissements à moindre risque.

Il existe des différences évidentes entre les générations : les "Millennials" (18-37 ans) sont ceux qui ont le plus souvent augmenté le risque de leur portefeuille pour profiter de la volatilité (56 % l'ont fait) et seulement 7 % d'entre eux sont restés en ligne avec leur stratégie et leurs investissements existants. Les investisseurs plus âgés ont été plus enclins à s'en tenir au plan existant (18 % de la génération X et 36 % des baby-boomers).