LONDRES, 23 juillet (Reuters) - Les investissements directs étrangers (IDE) en Grande-Bretagne ont enregistré l'an dernier leur plus faible progression depuis huit ans, conséquence du vote de juin 2016 en faveur de la sortie de l'Union européenne, montrent des données publiées lundi par l'Office des statistiques nationales (ONS).

Les investissements de long terme en provenance de l'étranger se sont montés à 1.564 milliards de livres (1.752 milliards d'euros), en hausse de 12 milliards de livres ou 0,8% par rapport à 2016, a précisé l'ONS.

Il s'agit de la progression en pourcentage la plus faible depuis la récession de 2009. En 2016, la hausse avait atteint près de 15% grâce à d'importantes annonces de fusions.

Le taux de progression est cependant proche des niveaux de 2013, 2014 et 2015, a souligné l'ONS.

Les incertitudes autour des conditions de sortie du Royaume-Uni de l'UE en mars 2019 ont entraîné un ralentissement des projets d'investissement dans le pays, selon la Banque d'Angleterre. La dépréciation de la livre depuis le vote du Brexit a toutefois rendu les entreprises britanniques plus attractives et meilleur marché pour les investisseurs étrangers. (William Schomberg, Véronique Tison pour le service français)