En quoi l’augmentation du prix des matières premières et les perturbations du transport maritime ont-elles des conséquences sur le secteur de la transition énergétique ? Pour Mark Lacey, responsable Matières premières et Transition énergétique chez Schroders, l’inflation du prix des matières premières et des coûts de transport présente des risques à court terme, mais les investisseurs axés sur le long terme sont bien placés pour tirer profit de la volatilité qui en résulte.

La société de gestion n'est pas du tout pessimistes quant aux perspectives des actions de la transition énergétique. "Les perspectives de croissance des flux de trésorerie sur les trois, cinq et dix prochaines années sont claires, et nous avons assisté il y a peu à une saine reprise du cours des actions", souligne Mark Lacey.

Selon lui, bien que les investisseurs aient tendance à penser sur le long terme, ils doivent être conscients des risques liés aux bénéfices à court terme, et les prendre en compte. C'est notamment le cas pour les entreprises dont les multiples de valorisation de court terme sont très élevés, et qui ne laissent pas de place à la déception.

Ces vents contraires à court terme doivent être pris en compte comme un risque. Schroders s'attend à ce que la volatilité du cours des actions des entreprises individuelles et de leurs sous-secteurs associés s'accroissent au cours des prochains mois, à mesure que les équipes de gestion informeront le marché de l'impact global de ces pressions logistiques et inflationnistes.

"Mais pour les investisseurs qui, comme nous, ont une vision à long terme de l'investissement, soyez assurés que nous profiterons de cette volatilité à court terme pour augmenter notre exposition à de très bonnes entreprises à de très bons taux de valorisation", précise l'expert.

"Le profil de rendement de ces entreprises pourra éventuellement subir quelques pressions à court terme, mais dans l'ensemble, nous pensons que la tendance est résolument à la hausse", conclut Mark Lacey.