En hausse
Eutelsat (+81%) : L’opérateur satellite européen emballe les investisseurs en misant sur OneWeb comme alternative européenne à Starlink pour l’Ukraine. La valorisation du groupe reste faible après une année difficile, mais l’espoir d’un soutien gouvernemental à ses satellites en orbite basse dope la spéculation.
La défense : Les valeurs de défense poursuivent leur ascension après la bonne publication de Thales. Le tout est aussi appuyé par l’annonce de l’UE prête à mobiliser 800 milliards d’euros pour renforcer son industrie militaire. La suspension de l’aide américaine à l’Ukraine par Donald Trump dope également les titres comme Rheinmetall (+3%) et Hensoldt (+16%).
Thales (+6%) : Le leader des technologies de la défense annonce des résultats supérieurs aux attentes, portés par un carnet de commandes record et une forte demande dans la défense. L’entreprise prévoit une croissance organique de 5% à 6% en 2025. Le contexte de tensions géopolitiques renforce son attractivité auprès des investisseurs notamment après les récentes annonces de l’UE.
Intertek (+6%) : Le spécialiste de l'inspection et certification a publié des résultats 2024 solides avec un bénéfice net en hausse à 345 millions de livres et une croissance attendue en 2025. Cependant, les ventes sont légèrement inférieures aux attentes du marché ce qui tempère l'enthousiasme des investisseurs.
Lindt (+4%) : Le chocolatier suisse a dépassé les attentes avec un EBIT de 884 millions CHF, malgré des prix record du cacao. Grâce à des hausses de prix et des gains d’efficacité, la rentabilité s’est améliorée, mais des incertitudes persistent sur la consommation future de chocolat notamment avec les tendances de santé et les nouveaux traitements contre l’obésité.
En baisse
Greggs (-13%) : La chaîne de boulangeries a vu ses ventes ralentir en début d’année en raison d’une faible confiance des consommateurs et d’une météo défavorable en janvier. Malgré une légère amélioration des ventes en février (+2,5%), l’entreprise anticipe un premier semestre difficile avant un rebond potentiel en seconde partie de l’année qui dépend énormément des mesures économiques à venir du gouvernement britannique. L’action est en baisse de 25% depuis le début de l’année.
Continental (-9%) : L’équipementier automobile est l’un des premiers touchés par l’entrée en vigueur des droits de douanes. Pourtant, il prévoit des bénéfices stables en 2025 malgré un marché en berne. La restructuration et la scission de sa division automobile pourraient améliorer sa rentabilité. Le groupe poursuit ses réductions de coûts et anticipe un chiffre d’affaires entre 38 et 41 milliards d’euros cette année.
Fresenius Medical Care (-7%) : Le fournisseur d'appareils destinés aux soins rénaux chute après que Fresenius SE a réduit sa participation de 32,2 à 25% dans l’entreprise via une vente d’actions et l’émission d’obligations convertibles. Cette opération, qui a rapporté 1,1 milliard d’euros, vise à redéployer le capital du groupe vers d’autres priorités stratégiques.
Kuehne Und Nagel (-6%) : Le groupe logistique suisse connaît une baisse de régime après avoir annoncé des perspectives prudentes pour 2025. Pourtant, son bénéfice d’exploitation a grimpé de 31% au quatrième trimestre, soutenu par le transport maritime et aérien. Mais avec des volumes toujours inférieurs au marché, les analystes restent sur leur faim.