En hausse

  • Philips (+10%) : le groupe néerlandais actif dans les technologies de santé est en train de bien relever la tête. Les résultats du deuxième trimestre sont supérieurs aux attentes des analystes et l’activité en Amérique du Nord est soutenue. L’Ebita, le bénéfice avant intérêts, impôts et amortissements a grimpé de 11% à 495 M€.
  • GTT (+4%) : L’entreprise qui produit des technologies pour le transport du GNL continu de profiter de sa bonne publication de la semaine dernière. GTT avait notamment confirmé ses attentes après un bon premier semestre. Ce matin, deux brokers ont légèrement relevé leurs objectifs de cours à 175€, Baader Europe et Alpha Value.
  • Hensoldt (+4%) : Warburg Research révise à la hausse son opinion, passant de neutre à achat en visant 40 EUR. 
  • Merck KGaA (+4%) : Le laboratoire allemand poursuit son redressement. Les perspectives pour l’année ont été légèrement relevées après de très bonnes performances venant des divisions santé et électronique. Le chiffre d'affaires est désormais attendu entre 20,7 et 22,1 Mds€.
  • Stabilus (+4%) : Le fabricant de ressorts à gaz à été soutenu par JP Morgan vise 68€ sur la valeur. La banque estime que la baisse de rentabilité en Asie-pacifique ne devrait pas avoir d’impacts significatifs sur les chiffres.

En baisse

  • Pearson (-1%) : le groupe spécialisé dans les services d’éducation a déçu avec des chiffres inférieurs par rapport à l’année dernière. Les profits se sont élevés à 157 M£ contre 186 M£ au S1 2023. Les revenus ont atteint 1,75 Md£ contre 1,88 Md£ l’an dernier.X-Fab Silicon (-6%) : Berenberg maintient sa recommandation d'achat mais réduit l'objectif de cours de 10,50 à 7,50 EUR.
  • Heineken (-7%) :  le brasseur néerlandais a connu un premier semestre inférieur aux attentes. Le profit d’exploitation a augmenté de 12,5% tandis que les analystes attendaient 13,2%. Heineken a enregistré une lourde dépréciation de 874 M€ à cause de la chute du titre de China Ressources Beer, une entreprise dont le néerlandais détient 40%. Pour autant, les objectifs annuels ont été revus à la hausse. Le profit opérationnel est attendu en hausse entre 4% et 8%.
  • Entain (-7%) : le marché punit de nouvelles pertes en vue chez BetMGM, la coentreprise à parts égales avec MGM aux Etats-Unis. La hausse des investissements en marketing pèsera sur l'exercice. L'objectif de moyen terme a aussi été révisé en baisse.
  • Reckitt (-9%) : les actions de l'entreprise britannique de biens de consommation ont atteint leur plus bas niveau depuis plus de 11 ans lundi, après qu'un jury américain a déclaré que les préparations des laboratoires Abbott avaient causé le développement d'une maladie intestinale dangereuse chez une fillette. Abbott devra payer 495 M$ de dommages et intérêts. Un millier d'actions en justice ont été intentées contre Abbott Labs, son homologue britannique Reckitt Benckiser, ou les deux, devant les tribunaux fédéraux ou étatiques des Etats-Unis.
  • Emeis (-14%) : nouveau plongeon pour l'ex-Orpea, après une révision en baisse de l'objectif d'Ebitdar 2024. Cela révèle "un redressement opérationnel plus difficile dans ses activités françaises... Bien que le groupe cherche à augmenter à la fois les prix et les taux d'occupation, aucun de ces objectifs ne semble facilement réalisable, en particulier le dernier", note l'analyste d'AlphaValue Zi Zhong. "Les difficultés rencontrées par l'ensemble du secteur pour embaucher et conserver le personnel sous contrat à long terme ne contribuent pas au redressement de la rentabilité, pas plus que l'inflation salariale".
  • Petrofac (-19%) : le fournisseur de services à l'industrie de l'énergie consolidé logiquement après son envolée de 70% vendredi, consécutive à l'obtention d'un moratoire jusqu'au 23 août sur sa dette, qui évite un défaut de paiement.