En hausse

Handelsbanken (+6,3%) : la banque suédoise a rapporté une hausse de son bénéfice opérationnel pour le quatrième trimestre. Malgré une performance légèrement en deçà des attentes, la banque a annoncé un dividende total de 13,00 couronnes suédoises par action pour 2023, contre 8,00 couronnes pour l'année précédente.

Vestas (+5,9%) : le numéro un mondial de l'éolien a renoué avec les bénéfices en 2023, bénéficiant d'un nombre record de commandes. Après une perte en 2022, le bénéfice net s'est établi à 77 millions d'euros, soutenu par une forte activité aux États-Unis, en Europe, au Moyen-Orient, en Afrique et au Brésil. La forte activité du secteur des services a contribué à une hausse de 6,2% du chiffre d'affaires. Vestas prévoit un chiffre d'affaires entre 16 et 18 milliards d'euros pour 2024, malgré les incertitudes géopolitiques.

Banca Monte Dei Paschi (+5%) : la banque italienne déclare un bénéfice de 1,23 milliard d'euros pour le quatrième trimestre et elle versera un dividende pour la première fois en 11 ans. La banque, détenue par l'État, a bénéficié d'un effet fiscal positif et de la libération de provisions pour risques légaux.

Carlsberg (+4,5%) : le brasseur danois a publié un chiffre d'affaires annuel supérieur aux attentes et prévoit une croissance organique de son bénéfice d'exploitation de 1% à 5% en 2024. Le chiffre d'affaires pour 2023 a atteint 73,59 milliards de couronnes danoises, en hausse de 4,7%. Carlsberg s'attend également à une modération des pressions inflationnistes et prévoit d'augmenter les investissements en ventes et marketing. Le belge Anheuser-Busch Inbev profite de cette publication (+3,7%).

En baisse

Barratt Developments (-7,5%) : le promoteur immobilier britannique a annoncé une baisse de son bénéfice et de son chiffre d'affaires pour le premier semestre fiscal, ainsi qu'une réduction de son dividende intermédiaire. Parallèlement, Barratt Developments a convenu d'une fusion par actions avec Redrow PLC (+13,3%), valorisant ce dernier à 2,5 milliards de livres sterling.

Equasens (-7%) : le spécialiste des solutions informatiques pour les professionnels de santé a connu une fin d'année difficile avec un chiffre d'affaires en recul de 5,5% au quatrième trimestre. La fin du déploiement des solutions référencées Segur et le recul des ventes de matériel ont impacté les résultats. Toutefois, Equasens se montre optimiste pour 2024, anticipant un environnement macroéconomique plus favorable.

Equinor (-6%) : le géant norvégien de l'énergie a publié un bénéfice net en chute de 59% pour l'année 2023, impacté par la baisse des prix des hydrocarbures. Malgré une production en hausse de 2,1%, la diminution des prix du baril et du gaz, notamment en Norvège et aux États-Unis, a affecté les résultats. Equinor prévoit une production stable pour l'année en cours. TotalEnergies (-2%) souffre aussi ce matin. Le groupe français voit son profit par action reculer d’un tiers tandis qu’hier, BP PLC a nettement dépassé les attentes. Le chiffre d’affaires recule sur l’année à 237,13 Mds$ contre 281 Mds$ en 2022. 

Fortum (-4,3%) : le producteur finlandais d’electricité a signalé une baisse plus importante que prévu de son bénéfice opérationnel, en raison de prix du gaz et de l'électricité plus faibles en Europe. Fortum prévoit que la faiblesse économique se poursuivra en 2024, et a lancé un programme d'amélioration de l'efficacité visant à réduire progressivement les coûts fixes annuels de 100 millions d'euros d'ici la fin de 2025.

JSainsbury's (-4,2%) : le distributeur britannique a dévoilé un nouveau plan stratégique qui n'a pas été bien accueilli. Malgré l'annonce de priorités claires sur la croissance, la génération de trésorerie et la rémunération des actionnaires, les objectifs financiers de la nouvelle feuille de route à trois ans sont en dessous des attentes des investisseurs.

DHL Group (-4,2%) : la banque allemande KfW a annoncé la vente réussie de 4% de sa participation dans Deutsche Post AG, filiale de DHL, à un prix de 43,45 euros par action. Cette opération s'inscrit dans le cadre d'une stratégie de désinvestissement de la part du gouvernement allemand, qui cherche à lever des fonds en vendant des participations dans certaines entreprises qu'il détient. La vente de ces 50 millions d'actions réduira la participation de KfW de 20,5% à environ 16,5%.

Amundi (-3,5%) : le gestionnaire d'actifs a annoncé une hausse annuelle de 7% de ses encours sous gestion au 31 décembre 2023, mais les résultats ont été jugés mitigés en raison de la demande de produits d'investissement à faible risque mais aux marges moins élevées. Amundi a également acquis le groupe de multigestion en actifs privés Alpha Associates, basé à Zurich, qui gère environ 8,5 milliards d'euros d'actifs. 

Sartorius Stedim Biotech (-3,1%) : le fournisseur de l'industrie pharmaceutique a placé avec succès environ 5,15 millions d'actions auprès d'investisseurs institutionnels, dans le cadre d'une augmentation de capital de 1,2 milliard d'euros. Cette opération vise à réduire l'endettement issu de l'acquisition de Polyplus, avec une intention d'allouer au moins les deux tiers des produits nets au remboursement partiel des prêts d'actionnaires consentis par Sartorius AG. À la suite de cette augmentation de capital, la participation de Sartorius AG sera ramenée à 71,5%. La dilution est de 5%. 

Assa Abloy (-2,2%) : le leader mondial des systèmes de serrures finit l’année difficilement avec une croissance organique des ventes nulle en raison du ralentissement des marchés résidentiels. La progression du bénéfice opérationnel est plus faible que ce que les analystes attendaient.