PARIS (Reuters) - Les principales Bourses européennes évoluent sans grand changement vendredi dans la matinée, en l'absence d'un nouveau catalyseur alors que la saison des résultats touche à sa fin et que les craintes sur l'inflation s'apaisent.

À Paris, le CAC 40 gagne 0,1% à 7.066,33 points à 09h23 GMT après un pic absolu à 7.097,46. A Londres, le FTSE 100 cède 0,38% et à Francfort, le Dax grappille 0,08%.

L'indice EuroStoxx 50 est en baisse de 0,05%, le FTSEurofirst 300 avance de 0,02% et le Stoxx 600 abandonne 0,02%.

Ce dernier a inscrit un nouveau record en séance et se dirige vers sa sixième semaine de hausse d'affilée, les craintes liées à la hausse des prix - alimentées par les récentes statistiques américaines et chinoise - n'ayant finalement eu qu'un effet limité sur les cours des actions cette semaine.

"Nous pensons que les investisseurs en actions peuvent surmonter les inquiétudes liées à l'inflation. Nous continuons à conseiller aux investisseurs d'acheter les gagnants de la croissance mondiale", a déclaré Mark Haefele, responsable des investissement d'UBS Global Wealth Management.

L'indice européen des biens de consommation non contrainte gagne 1,32%, la meilleure performance de la matinée, soutenu par Richemont: le groupe italien prend 8,56% après avoir annoncé un bénéfice semestriel au-dessus des attentes et des discussions en cours avec Farfetch concernant un éventuel investissement dans sa plate-forme de mode en ligne en difficulté Yoox-Net-a-Porter.

Toujours dans l'industrie du luxe, LVMH avance de 1,13% après une information de Reuters selon laquelle sa marque phare Louis Vuitton envisagerait d'ouvrir sa première boutique de "duty free" en Chine, sur l'île de Hainan.

Deutsche Telekom (+1,8%), Pirelli (+3,52%), Atlantia (+0,47%) sont en hausse après avoir relevé leurs perspectives annuelles.

En baisse, Atos recule de 3,98% après l'annonce de sa sortie à la fin du mois de l'indice MSCI France.

Aperam chute de 6,41% et AstraZeneca lâche 3,43% après leurs publications trimestrielles.

(Laetitia Volga, édité par Blandine Hénault)