(Reuters) - Le nombre cumulé de cas de COVID-19 dans le monde a dépassé les 400 millions mercredi, selon un décompte de Reuters, alors que le variant Omicron, hautement contagieux, du coronavirus responsable de la maladie est devenu le principal moteur de la pandémie.

Omicron est désormais identifié dans la quasi-totalité des nouvelles infections répertoriées quotidiennement. Bien que le nombre de nouvelles contaminations ait commencé à se stabiliser voire à refluer dans plusieurs pays, plus de deux millions de cas sont encore signalés en moyenne chaque jour, selon Reuters.

La moyenne des décès sur sept jours a pour sa part augmenté de 70% au cours des cinq dernières semaines, bien que, selon plusieurs études, Omicron soit moins dangereux que les variants précédents.

Il a fallu à peine plus d'un mois pour que le nombre total de cas de COVID-19 recensés depuis le début de la pandémie il y a deux ans passe de 300 millions à 400 millions alors qu'il en avait fallu cinq pour qu'il passe de 200 millions à 300 millions, selon un décompte de Reuters. La pandémie a fait plus de six millions de morts dans le monde.

Les cinq pays affichant le plus de cas, en moyenne sur sept jours, sont les Etats-Unis, la France, l'Allemagne, la Russie et le Brésil. Ils représentent environ 37% de tous les nouveaux cas rapportés dans le monde, selon l'analyse de Reuters.

En France, le nombre cumulé des contaminations confirmées depuis le début de la pandémie a dépassé les 20 millions jeudi dernier.

Environ 62% de la population mondiale a reçu au moins une dose de vaccin contre le COVID-19, mais seulement 11% dans les pays à faible revenu, selon les données de la publication spécialisée Our World In Data.

(Reportage Roshan Abraham et Kavya B, version française Khadija Adda-Rezig, édité par Bertrand Boucey)

par Roshan Abraham et Kavya B