La Russie est restée le premier fournisseur, détenant une part de 26,2 % des importations de pétrole de l'Allemagne au cours de cette période, selon les statistiques mensuelles du bureau du commerce extérieur BAFA.

Le 5 décembre 2022, l'Union européenne a interdit les importations de brut russe et les pays du G7 ont fixé un plafond de prix sur les exportations maritimes russes, réduisant ainsi les arrivages ultérieurs en provenance de Russie. Les sanctions faisaient partie de la réponse des nations occidentales à l'invasion de l'Ukraine par la Russie en février de l'année dernière.

Quelque 23,3 % des importations allemandes de pétrole au cours de la période janvier-octobre provenaient de la mer du Nord britannique et norvégienne, tandis que les importations des membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) ont contribué pour 17,5 %.

Le reste a été partagé entre d'autres sources, notamment le Kazakhstan et les États-Unis.

Le BAFA publie les données sur les importations avec quelques mois de retard, ce qui signifie que l'effet des sanctions et des contre-actions russes sur les flux énergétiques, en particulier sur l'Allemagne, la plus grande économie de l'UE, n'apparaît que progressivement.

Les importations totales de pétrole de janvier à novembre ont augmenté pour atteindre 80,8 millions de tonnes, contre 73,9 millions pour les mêmes mois de 2021, selon BAFA.

Le pays a dépensé 56,6 milliards d'euros (60,68 milliards de dollars) en importations de pétrole brut au cours des 11 mois, soit 77,4 % de plus qu'au cours de la période comparable de l'année précédente.

Le prix moyen payé par tonne à la frontière au cours des 11 mois a augmenté de 62,3 % par rapport à la même période de l'année précédente, s'établissant à 699,8 euros, a indiqué BAFA.

Les prix mondiaux du pétrole sont forts grâce à l'optimisme entourant la reprise de la demande en Chine [O/R].

(1 $ = 0,9327 euros)