Paris (awp/afp) - Les résultats d'entreprises de bonne tenue, dont ceux de Facebook lundi soir, continuaient de soutenir les indices mondiaux mardi, avant de nouvelles publications des géants technologiques américains.

Au lendemain de nouveaux records à Wall Street, les marchés européens évoluaient en hausse dans les premiers échanges: Paris gagnait 0,41%, Londres 0,28% et Francfort 0,44% vers 7h40 GMT.

En Asie, Tokyo a pris 1,77%, grâce à l'élan des marchés américains et la publication d'un sondage "accréditant l'hypothèse d'une victoire du parti au pouvoir" lors des élections législatives de la fin du mois, selon Toshikazu Horiuchi de IwaiCosmo Securities.

Shanghai (-0,34%) et Hong-Kong (-0,57%) étaient en revanche en baisse, sous la pression de la hausse des cas de Covid en Chine.

Après la clôture américaine lundi, Facebook a annoncé 9,2 milliards de dollars de bénéfice net au troisième trimestre, soit 17% de plus qu'il y a un an, une éclaircie pour le groupe californien empêtré dans l'un de ses pires scandales après les révélations d'une ancienne ingénieure.

De quoi rassurer les investisseurs avant les publications d'Apple, Amazon, Microsoft et Twitter dans la semaine.

Les investisseurs guettent aussi les négociations au Congrès sur le programme de réformes économiques et sociales de Joe Biden, que le président américain a "l'espoir" de pouvoir faire voter avant jeudi. Il comprend notamment un volet consacré aux infrastructures, lourd de plus de 1.000 milliards de dollars ainsi qu'un programme de 2.000 milliards de dollars sur des réformes de santé, de l'éducation et de la transition énergétique.

Ces nouvelles leur permettent de faire provisoirement fi "du contexte d'inquiétude croissante quant à l'augmentation des cas de Covid-19 dans le monde et par la perspective de la réduction des mesures de relance de certaines banques centrales", estime Michael Hewson de CMC Markets.

Ainsi, les autorités chinoises ont imposé mardi un confinement à Lanzhou (nord-ouest), qui compte quatre millions d'habitants, en raison d'un rebond de cas de Covid-19.

Les taux souverains restaient stables, le 10 ans américain étant à 1,64%.

UBS réussit ses résultats

La banque suisse UBS a publié mardi un bénéfice net en hausse de 9% au troisième trimestre, à près de 2,3 milliards de dollars (1,9 milliard d'euros), porté par la gestion de fortune et ses activités de conseils dans sa banque d'investissement.

A l'image d'HSBC lundi et des banques américaines la semaine passée, cette publication a été bien accueillie par les marchés: le titre UBS progressait de 1,68% à 16,64 francs suisses suisses à la Bourse de Zurich.

L'élan ne suffisait pas toutefois pour emmener les autres banques de son sillage : après de nets gains lundi, Société Générale perdait 0,37% à 28,60 euros et BNP Paribas 0,45% à 57,95 euros à Paris.

Orange souffre

Le géant français des télécoms Orange (-3,41% à 9,28 euros) a enregistré un chiffre d'affaires en léger recul au troisième trimestre, à 10,5 milliards d'euros, en raison des moindres cofinancements reçus des autres opérateurs sur son réseau fibre en France, principal marché du groupe.

Du côté du pétrole, de l'euro et du bitcoin

Après avoir frôlé un plus haut de sept ans en séance lundi, le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre restait stable à un niveau toujours élevé (-0,05% à 85,94 dollars) vers 7H30 GMT.

Le baril de West Texas Intermediate (WTI) pour le même mois se tassait légèrement (-0,19% à 83,60 euros), dans un contexte encore tendu entre l'offre et la demande de pétrole.

L'euro restait stable face au billet vert, à 1,599 dollar.

Le bitcoin restait proche de son plus haut historique, mais baissait légèrement de 0,35% à 62.330 dollars.

afp/ck