Les obligations d'État européennes semblent moins attrayantes à l'heure actuelle, car la croissance en Europe devrait surpasser celle du reste du monde d'ici la fin de l'année, écrit Ludovic Colin, gérant de portefeuille sénior, chez Vontobel AM. La BCE sera alors plus à même de laisser les rendements grimper. Les résultats des élections allemandes ne modifieront pas le cours des choses et n’auront donc pas d'effets durables sur les marchés obligataires, estime le gérant.