Les perspectives d'investissement dans l'obligataire sont devenues plus constructives, estime Pimco
Les fluctuations récentes des données macro économiques, de la politique monétaire et des marchés financiers ont pris des proportions jamais vues depuis des décennies, souligne Marc Seidner.
L'inflation, mesurée par l'indice des prix à la consommation (IPC), a atteint ce mois-ci son plus haut niveau en 40 ans, à 8,6 %. La Réserve fédérale a réagi en procédant à la plus forte hausse des taux d'intérêt depuis 1994.
Le taux hypothécaire moyen à 30 ans a atteint son niveau le plus élevé depuis 2008, selon Freddie Mac, ce qui représente la plus forte hausse hebdomadaire depuis 1987.
Les principaux indices boursiers sont tombés dans des marchés baissiers, perdant plus de 20 % par rapport aux récents sommets, tandis que les obligations ont connu de loin le pire début d'année jamais enregistré.
Les investisseurs souffrent des pertes qui ont été infligées même aux portefeuilles les plus diversifiés. Et il n'y a aucune garantie que la fin soit en vue, estime Marc Seidner.
Selon lui, certains signes indiquent, cependant, que, comme lors des fortes baisses de marché passées, les pertes actuelles ramènent les valorisations à des niveaux qui peuvent s'avérer intéressants pour les investisseurs de long terme, avec des avantages potentiels en termes de diversification qui s'améliorent également.
Sur la base des récentes indications sur la direction que pourrait prendre l'économie, Pimco pense que les perspectives d'investissement sont devenues plus constructives, en particulier pour les obligations.