Pour compenser, les républicains veulent supprimer des mesures écologiques de l’ère Biden et durcir l’accès à des programmes sociaux comme Medicaid et SNAP (bons alimentaires). Mais certains élus craignent que ce plan ne fragilise le soutien populaire à Trump. Avec 220 sièges contre 213 pour les démocrates, l’unité du parti est cruciale.
Le texte inclut des promesses de campagne : allègements fiscaux temporaires sur les pourboires, les heures supplémentaires ou encore un crédit d’impôt pour les personnes âgées. Il cible aussi les dotations universitaires, les aides aux véhicules électriques et certaines prestations pour les immigrés.
Mais les désaccords sont nombreux. Les conservateurs budgétaires estiment que les coupes sont trop timides. A l’inverse, certains élus des Etats à forte fiscalité veulent relever le plafond de déduction des taxes locales, bloqué à 30 000 dollars.
Les démocrates défendent vigoureusement Medicaid, menacé par des restrictions qui priveraient 7,7 millions d’Américains de couverture santé. Des coupes dans des structures comme Planned Parenthood suscitent également des débats.
Le président de la Chambre, Mike Johnson, veut faire adopter le texte avant le 26 mai.
La pression s’accroît aussi à l’approche de l’échéance du plafond de la dette, prévue cet été. Le plan propose une hausse de 4 000 milliards de dollars. Le secrétaire au Trésor, Scott Bessent, appelle le Congrès à agir avant la mi-juillet pour éviter un défaut de paiement aux conséquences potentiellement graves pour l’économie du pays.