M. Tai a également souligné l'importance d'éviter toute perturbation des exportations de maïs américain vers le Mexique, a indiqué le bureau de l'USTR dans un communiqué publié tard jeudi.

Les États-Unis et le Mexique ont engagé des pourparlers pour résoudre un différend sur la politique énergétique. En juillet, l'USTR a demandé des pourparlers de règlement des différends au motif que les politiques énergétiques du président mexicain Andres Manuel Lopez Obrador étaient discriminatoires envers les entreprises américaines et violaient un pacte commercial nord-américain.

Au cœur de la plainte des États-Unis, à laquelle le Canada s'est joint, se trouvent les blocages dans l'octroi des permis, une loi mexicaine sur l'électricité qui donne la priorité aux entreprises d'État, et d'autres règles que les investisseurs estiment les désavantager, selon des sources industrielles.

La plainte de l'USTR soutient que la volonté du Mexique de renforcer le contrôle de l'État sur le marché de l'énergie est injuste pour ses entreprises et constitue probablement une violation de l'accord États-Unis-Mexique-Canada (USMCA).

En vertu de cet accord commercial, si un tel désaccord n'est pas résolu dans les 75 jours de consultations, un groupe spécial de règlement des différends peut être demandé pour examiner les réclamations. Un panel pourrait exposer le Mexique au risque de tarifs commerciaux punitifs.

Le ministère mexicain de l'économie a invité l'équipe de Tai à tenir une troisième série de consultations sur l'énergie dans les prochains jours à Mexico, selon un communiqué du ministère publié séparément jeudi. M. Buenrostro a proposé de créer des groupes de travail, qui se réuniraient en décembre et début janvier pour discuter des différents aspects des consultations sur l'énergie.

En octobre, le ministère mexicain de l'économie a déclaré que le dialogue avait été "productif" avec ses homologues américains et canadiens, et qu'ils souhaitaient continuer à discuter pour parvenir à une solution "mutuellement satisfaisante".